Une semaine après l’examen du Cepe, c’est au tour des candidats du Bepc de passer les épreuves écrites. S’il est normal pour la plupart des élèves du CM2 de se faire accompagner par des proches, ce n’est pas le cas chez les plus grands.
Pour la majorité de ces enfants dont l’âge varie entre 14 et 18 ans, il n’est pas nécessaire de se faire accompagner par des parents ou des proches de peur de se sentir ridicules devant leurs camarades.
Yoda Alima, candidate au Bepc, affirme s’être rendue à son centre d’examens toute seule. « Je suis grande et je peux me prendre en charge. Je refuse que les parents m’accompagnent surtout que je compose dans la même commune », a affirmé l’élève qui réside à Adjamé Bracodi, mais qui compose dans un centre au 220 logements.
« Ce matin, mes parents ont prié pour moi, c’est le plus important », a-t-elle confié.
Déborah K., quant à elle, a avoué avoir menti à sa mère pour ne pas que cette dernière la suive dans son centre d’examens. Selon son propos, elle aurait dit à sa mère de ne pas l’accompagner parce qu’il n’y aura pas d’espace pour l’attendre dehors.
« Ma mère a toujours été là, à mes côtés. Mais plus je grandis, je me sens gêner surtout que les autres amies ne sont pas accompagnées par leurs géniteurs », dit-elle.
Voulant se donner bonne conscience, l’élève de 15 ans informe que sa mère est nourrisse et qu’elle doit se reposer pour s’occuper de son bébé. Terminant, elle fait savoir que sa mère est stressée à l’idée de savoir que son premier enfant présente un examen à l’échelle nationale.
Pour ne pas être en retard ce matin, l’élève Koffi F. qui compose à l’école Guchanrolain à Yopougon précisément Ananeraie s’est fait accompagner par son père.
« Je lui ai demandé de ne pas revenir me chercher à la fin des épreuves. Je veux rentrer seul comme les autres », a déclaré le candidat. Puis d’indiquer qu’à vrai dire cela fait bizarre parce que nous nous sentons grands.
Accompagnée par son grand frère à la première journée, la petite Alida ne voit pas en mal ce geste. Cet enfant de 15 ans préfère que sa famille l’accompagne. Sa mère n’a pas pu parce qu’elle devait aller tôt au travail. Elle a donc mandaté son grand frère pour l’accompagner. « Sa présence m’a rassurée et m’a évité le stress. J’ai senti le soutien de la famille », a-t-elle apprécié.
Source : fratmat.info
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