Le ministère d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a présidé, le mardi 1er août 2023, à Grand-Bassam, la double cérémonie de remise officielle de chèques et de lancement de renforcement des capacités des acteurs bénéficiaires du fonds à coûts partagés.
Ils sont au nombre de 110 constituant la première cohorte ayant bénéficié d’un financement de 5 916 211 928 Fcfa dans la mise en œuvre du Projet de développement des chaînes de valeurs vivriers (Pdc2v), cofinancé par la Banque mondiale, en vue de la mise en œuvre de leurs sous-projets innovants, structurants et transformationnels.
Ces acteurs exercent dans le domaine du manioc, le maraicher, l’aquaculture et les services. En effet, pour les aider à mieux gérer leurs activités, ces acteurs bénéficient du renforcement de leurs capacités. Cette formation se déroulera du 1 er au 4 août, à Grand-Bassam.
Ces bénéficiaires ont été retenus sur un total de 706 inscrits, soit 15%. Les jeunes constituent 45%, les femmes 37% et le reste, des personnes un peu plus âgées.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Koiuassi Adjoumani, a indiqué que le sous-secteur du vivier souffre de professionnalisme et de plusieurs autres contraintes majeures dont l’accès au financement. « C’est pourquoi le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a décidé de relever le niveau de financement à accorder à ce sous-secteur du vivrier et aux acteurs qui y exercent.
Cela est en droit ligne de sa vision de développement de la Côte d’Ivoire à travers son programme Côte d’Ivoire », explique le ministre, soulignant que le gouvernement va s’engager à mettre en œuvre la vision du Président de la République Alassane Ouattara qui est de promouvoir les moyens modernes de développement du sous-secteur du vivrier et de permettre aux acteurs d’en tirer profit.
« C’est dans ce cadre que nous avons sollicité la Banque mondiale pour soutenir de façon holistique les axes de développement du vivrier. Avec la définition d’axes pertinents et l’intérêt fort accordé aux femmes et aux jeunes, la Banque mondiale n’a pas hésité à répondre favorablement à notre requête », s’est-il réjoui.
A l’en croire, le montant global du Pdc2v est de 135 milliards de Fcfa. A terme, il devrait faciliter entre autres, l’accès des acteurs à des marchés plus rémunérateurs, la transformation des produits vivriers et l’accès à un financement adapté à leurs besoins.
Source : fratmat.info
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