Après l’adoption du Faso Danfani comme tenue scolaire par le Conseil des ministres, le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, a entrepris des rencontres d’échanges et d’information avec les parties prenantes de *la mise en œuvre de la* mesure gouvernementale.
Objectif: clarifier les modalités de sa mise en œuvre pour une adhésion réussie.
Le pagne Faso Danfani comme tenue scolaire va entrer dans sa phase pilote dès cette rentrée scolaire et va concerner les zones urbaines de Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouagadougou et la commune rurale de Sabou. Ces rencontres avec les autorités régionales, coutumières, les chefs d’établissements, les associations de parents d’élèves, les représentants des élèves et la chaîne de production du tissu ont pour but de faciliter la compréhension des modalités de la mise en œuvre.
Pour le conseiller technique Pierre Zangré,”pour toute chose, il faut aller ~à pas lent, ~ à pas rassuré…quatre communes sont appelées à promouvoir le Faso Dan fani et nous sommes là pour porter ce message auprès des populations, expliquer les tenants et les aboutissements”.
En effet, il s’agira de lever les zones d’ombre de la mesure pour une adhésion totale des acteurs en vue de renforcer le sentiment d’identité nationale et *de stimuler* la fibre patriotique. Et c’est pourquoi les différentes parties prenantes seront sensibilisées sur les notions essentielles de ladite mesure: la flexibilité, la liberté accordée aux établissements, le caractère non contraignant et la progressivité.
Que retenir alors de la flexibilité? La flexibilité réside simplement dans le choix de la couleur et du motif du tissu (le fil et le tissu doivent être burkinabè).Aussi, le choix du modèle de couture de la tenue est laissé à l’initiative des établissements. Toutefois la tenue scolaire préconisée est la demi-saison dont la chemise ou la camisole en Faso Danfani est arrimé à un pantalon/jupe décent(e).
Que devons-nous comprendre par caractère non contraignant? Le caractère non contraignant s’entend par le fait qu’aucun apprenant ne devrait être renvoyé le lundi (jour choisi pour le port du FDF) de l’institution scolaire ou de formation parce qu’il n’aurait pas porté une tenue en Faso Danfani.
Pour sa part, le ministre André Joseph Ouédraogo qui s’est déporté sur Koudougou, la ville symbole du textile, a insisté sur le caractère non contraignant: « Le gouvernement a placé cette mesure sous le signe de la liberté et les Burkinabè doivent consciemment *se mettre à la mode de la* tenue scolaire en Faso Danfani “.
Source : MENA Burkina Faso
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