Santé / Les acteurs communautaires de Bocanda s’engagent à intensifier leurs activités de lutte contre le paludisme

 Les acteurs communautaires dans le département de Bocanda (Centre-Est, région du N’Zi) se sont engagés, lors des réunions de redevabilité qui se sont tenues du 20 au 23 septembre 2023, à intensifier leurs activités de lutte contre le paludisme afin d’éradiquer cette maladie de cette localité.

« Nous allons nous investir encore plus dans l’intensification des activités pour que le paludisme ne soit plus un problème à Bocanda », a promis, au nom de ses pairs, Konan Koffi de l’aire sanitaire de Dida Kayabo, à l’issue de la tournée qui s’est déroulée dans les sous-préfectures de Benganssou, Bocanda, Kouadio-Blékro et N’Zècrèzèssou.

Au nombre de près d’un millier repartis dans 13 aires sanitaires, les acteurs communautaires ont pour missions, outre la lutte contre le paludisme, de sensibiliser les populations sur l’assainissement de leur cadre de vie et d’inciter les femmes à fréquenter les centres de santé.

Quant à Dame Béhibro Amoin du village de Tagnakro, elle a également promis de travailler davantage afin d’atteindre zéro cas de paludisme dans les différentes localités qu’elle parcourt avec ses collègues.

Ces réunions de redevabilité ont été organisées conjointement par la direction régionale de la Famille, de la Femme et de l’Enfant ainsi que celle de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.

Le directeur régional de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, N’Goran Kouakou Alexis, et le corps préfectoral ont salué l’engagement des femmes dans la sensibilisation de proximité afin d’éradiquer ou d’atténuer ostensiblement l’impact du paludisme dans la zone.

Dans le département de Bocanda, les fréquentations des centres de santé et dispensaires pour cause de paludisme sont estimées à environ 60% des consultations, au regard des chiffres publiés par Dr Konan Augustin du district sanitaire de Bocanda.

Avec un taux de mortalité qui est passé de 3 222 en 2017 à 1 316 en 2020, soit une baisse d’environ 50%, le paludisme reste cependant un défi majeur de santé publique que la Côte d’Ivoire compte éradiquer d’ici 2030.

Source : AIP