Le ministère en charge de l’éducation nationale veut se doter d’un document relu du cadre de coopération de la question enseignante. Ce document qui cartographie les interventions des partenaires s’attend s’aligner sur les priorités du moment, mais se veut aussi comme un guide de coordination des actions en faveur du monde enseignant.
Les objectifs de développement durable ODD4 vise d’ici à 2030 à accroître considérablement le nombre d’enseignants qualifiés notamment au moyen de la coopération internationale pour la formation d’enseignants dans les pays en développement…” S’appuyant sur cette initiative, l’état et ses partenaires investissent dans le recrutement, le renforcement des capacités ainsi que l’amélioration de la gestion et des conditions de travail des enseignants.
Bien que des moyens et des ressources sont déployés à travers les multiples interventions, les différents partenaires marchent sur les mêmes platebandes. C’est alors que l’idée cadre de coopération sur la question enseignante est née dont l’objectif est : « donner plus de visibilité aux interventions des partenaires techniques et financiers sur la question enseignante afin de faciliter une synergie d’actions et une programmation ciblant les priorités du gouvernement.” La directrice en charge de la coordination des projets et programmes et du partenariat, KIEMA/WUBDA Michaëline d’ajouter “nous devons dire quelles sont nos priorités… l’accompagnement doit être en adéquation avec les priorités du ministère”.
Et pour la directrice, le département de l’éducation a défini ses priorités dans le document pour permettre une meilleure synergie d’actions entre les acteurs.
En effet, le vécu sur le terrain a permis de recueillir des témoignages d’acteurs qui ont fini par déplorer les doublons dans certaines zones d’intervention :”on constate des zones de concentrations d’interventions et dans d’autres zones où il n’y a aucune intervention”. Ce document cadre fera l’objet d’un bilan depuis son élaboration en 2020 et cela va aboutir à une relecture dans l’optique de corriger ses inadéquations en rapport avec les réalités actuelles de notre pays. Cet atelier permettra de définir un mécanisme pour son opérationnalisation.
Cette relecture est rendue possible grâce au soutien financier de projet Norvegian Teacher Initiative (NTI) et la mise en œuvre est assurée par l’UNESCO.
Source : ministereduc.burkina
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