La direction de l’encadrement des établissements privés (DEEP) en collaboration avec le projet d’amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens (PAGDS), organise un séminaire bilan du déploiement du système de contrôle biométrique des élèves affectés de l’État dans les établissements secondaires privés et de définition des mesures de sa pérennisation. Ce séminaire s’étend sur trois jours du 25 au 27 octobre 2023, dans un hôtel à Jacqueville.
Ces ateliers placés sous la co-présidence de COULIBALY Adama, ministre des Finances et du budget et de professeur Mariatou KONÉ, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, ont pour objectif de dresser le bilan du déploiement du système du contrôle biométrique et de définir les mesures de sa pérennisation.
À la première journée de cet important colloque, il était question de situer le cadre des échanges. La tâche est revenue à TOURÉ né DIARRA Mariam, Directrice de l’encadrement des établissements privés, qui, a fait savoir que le ministère de l’Éducation nationale a, depuis 2020, a opté pour la modernisation du processus de comptage physique des élèves affectés dans les établissements secondaires privés, à travers un dispositif de contrôle en ligne.
Ledit projet a été financé par l’État de Côte d’Ivoire appuyé par la banque mondiale, pour une durée de 4 ans.
Un progiciel de contrôle pour le MENA a donc été installé par Africa Biometric Security (ABS), dans les structures centrales et décontractées et dans les établissements secondaires privés qui reçoivent les élèves affectés.
Ce contrôle biométrique permettrait à l’État de disposer, à l’aide d’un outil fiable, du nombre réel d’élèves affectés dans ces établissements secondaires privés, à l’effet de payer la juste dépense. Il permet également d’assurer de la présence effective des élèves affectés dans les établissements secondaires privés, d’assurer la transparence et la célérité des subventions de l’État.
Lors du bilan fait en ce jour, la DEEP a révélé que le bilan est positif et que le progiciel ABS a permis un gain financier important à l’État ivoirien. Les chiffres ne sont plus manipulés et surtout, cela a permis de mettre fin au voyage des agents du MENA, qui étaient obligés d’effectuer des déplacements dans les contrées les plus reculées de la Côte d’Ivoire afin d’être en contact avec les responsables des établissements.
Cependant, dans la pratique, des dysfonctionnements ont été relevés d’où la nécessité de faire un bilan et de rechercher des solutions pour la pérennisation de ce contrôle biométrique. Ces problèmes notés par KARAMOKO Ibrahim, président de la confédération des établissements laïque de Côte d’Ivoire, sont entre autres, le manque d’équipement, la difficulté dans l’acquisition du matériel complémentaire et l’absence d’harmonisation des utilisateurs par la DRENA.
À la suite des communications, un espace d’échange ouvert a été mis en place afin de poser toutes les problématiques et les préoccupations des participants.
La plupart des questions étaient adressées au Directeur Général de ABS, Dexter KOFFI. Il a répondu sans langue de bois à toutes les préoccupations et à rassurer l’assistance par des promesses d’amélioration.
Des travaux en commission et des plénières de restitution des travaux en commissions sont prévus durant ce séminaire.
Il est important de savoir que ce système de pointage biométrique dans les écoles couvrant plus de 3000 établissements scolaires sur tout l’étendus du territoire national, a permis à l’État de Côte d’Ivoire d’économiser environ 7 milliards de francs CFA.
Source : JD Éditions Mag et TV
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