Le Secrétariat Technique de l’éducation en situation d’urgence (ST-ESU) a convié du 22 au 24 novembre 2023, à Fada dans la région de l’Est, des acteurs du niveau central, déconcentré, décentralisé et communautaire autour des thématiques analyse et gestion des conflits, négociation et communication non violente.
Dès l’entame de cette rencontre, Mr Siaka OUATTARA, Secrétaire général de la région de l’Est, représentant le gouverneur, a situé le contexte et les enjeux portés par les thématiques qui se résument à la culture de la paix.
Selon Ousmane Bationo du service Plaidoyer et Partenariat, l’interruption des activités d’apprentissage, la fermeture et la destruction de plusieurs établissements, la disparition des acteurs de l’éducation, sont entre autres, les indicateurs d’impact de la crise sécuritaire sur le système éducatif.
À l’adresse des acteurs conviés, le communicateur Yoni Wenceslas Anselme, Directeur régional de la communication et des médias du Centre-nord, a déclaré que « l’ensemble des techniques et actions de communication entreprises pour lutter contre les effets négatifs d’un événement consiste à avertir, informer et rassurer. »
Et le cycle de vie d’une crise comporte quatre phases « la phase de gestation qui est caractérisée par une série de dysfonctionnements et d’erreurs, la phase aiguë, la phase chronique et la phase de cicatrisation qui détermine l’achèvement du cycle de vie de la crise », a-t-il poursuivi.
Sur les approches éventuelles en cas de conflit, Abdou Rasmané KONFE, sociologue, spécialiste en développement social, recommande ceci : « le conflit étant indissociable et même inévitable de toute dynamique sociale, il importe dès lors, de chercher à l’identifier, à le comprendre, à l’analyser, à le gérer afin de donner de meilleurs chances de succès à l’installation de la paix et à la promotion des actions de développement. »
Source : ministereduc.burkina
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