Réunies autour d’un symposium, des sages-femmes et maïeuticiens réfléchissent à trouver des solutions pour réduire la mortalité maternelle, infantile et néonatale en Côte d’Ivoire.
Lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui s’est tenue dans l’amphithéâtre des spécialités de l’Institut National de Formation des Agents de Santé (INFAS), le directeur de cabinet adjoint du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pr Soro Kountélé, a souligné le rôle crucial des sages-femmes et maïeuticiens dans la préservation de la santé et du bien-être des femmes.
Pr Soro a exhorté les participantes à mettre en pratique les compétences acquises lors de leur formation, à renforcer les soins primaires, et à maintenir une qualité d’accueil optimale. Tout en exprimant l’espoir que le symposium qui a pris fin jeudi 23 novembre 2023, réponde aux attentes des participants.
La directrice des établissements privés et des professionnels sanitaires (DEPPS), Dr Marie Bitty, a expliqué que ce symposium, organisé avec l’appui de l’UCP-Santé Banque mondiale et bien d’autres partenaires, visait à sensibiliser et renforcer les capacités du personnel de santé pendant ces quatre jours. Elle a également mentionné la nécessité de mettre à jour les compétences des sages-femmes et maïeuticiennes, en particulier dans le secteur privé.
La directrice générale de l’INFAS, Meliane N’Dhatz epse Sanogo, a exprimé le besoin d’offrir des stages dans les cliniques privées aux étudiants de l’Institut. Elle a appelé les sages-femmes et maïeuticiennes à opter pour une formation continue et à assurer une formation de qualité aux stagiaires, soulignant l’importance de préparer la relève.
L’Afrique demeure le continent où le taux de mortalité maternelle est le plus élevé. En Côte d’Ivoire, bien que le taux ait connu une baisse notable, passant de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2015 à 385 pour 100 000 en 2021 grâce aux efforts du ministère de la Santé, l’objectif est de le réduire à 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2030.
Source : AIP
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