« Sur un total de 1464 structures sanitaires privées à l’intérieur du pays, 343 ont une existence légale, 99 exercent avec un agrément provisoire et 1022 ne disposent d’aucun document administratif et exercent dans l’illégalité », a souligné, à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, citant les résultats de cette enquête.
« Il est important que les populations comprennent qu’il s’agit surtout de les protéger et de sauver leur vie face à des gens qui n’ont pas la qualité ou les compétences pour exercer certaines professions », a assuré Amadou Coulibaly, pour qui « les fermetures vont se poursuivre ».
« À partir du moment où ces personnes ont été identifiées par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, elles vont subir la rigueur de la loi », a-t-il prévenu.
Le gouvernement, selon son porte-parole, entend traquer sans faiblesse également le nombre de faux médecins. Ce coup d’hygiène dans le milieu sanitaire s’accompagne d’un renforcement d’une pratique plus professionnelle de l’exercice plus consciencieux et plus exigeante des conditions d’exercice dans une protection et une garantie encore meilleure des droits des populations.
A cet effet, deux projets de loi ont été adoptés. Ils viennent renforcer d’une part la profession des infirmiers et infirmières et de l’autre, celle des sages-femmes et praticiens en maïeutique. Ce dispositif complète la loi du 13 octobre 2022 sur l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens et l’Ordre des infirmiers. Organisation, fonctions et attributions des deux Ordres professionnels.
Ces réformes, selon Amadou Coulibaly, « visent à introduire une pratique professionnelle plus consciencieuse, responsable et plus exigeante dans l’exercice des professions d’infirmier, de sage-femme et de maïeuticien en définissant les droits et devoirs, notamment envers les patins et les conditions d’exercice, mais aussi la nomenclature des actes et des soins autorisés ».
« Ces textes apportent plus de protection aussi bien pour chacune de ces professions essentielles au système de santé qu’aux patients bénéficiaires des actes qui sont posés. Ces textes permettent également de protéger la profession contre ceux qui l’exercent sans en avoir les qualités », a-t-il insisté.
Notons que 16 points, dont 14 mesures générales, ont sanctionné le Conseil des ministres qui a duré de 11 heures a 13 heures. Une rencontre présidée par le Chef de l’État, Alassane Ouattara. Le prochain rendez-vous est annoncé le 20 décembre.
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