Consciente que le don d’une seule unité de sang peut sauver la vie des femmes enceintes, des nouveau-nés et des personnes accidentées… l’université Peleforo Gon Coulibaly en collaboration avec la direction régionale du centre national de transfusion sanguine a organisé comme tous les ans, une campagne de don de sang au sein de l’institution les 19, 20 et 21 décembre. Cette campagne qui a permis de collecter près de cinq cent poches de sang en trois jours a été l’occasion pour la présidente de l’université Ahoua Sougo Coulibaly de lancer un appel auprès de la communauté université notamment les jeunes étudiants, les enseignants chercheurs et le personnel d’encadrement. « Le don de sang est un acte humanitaire, c’est un don de soi, c’est-à-dire donner une partie de nous-même pour venir en aide aux personnes en manque de sang. Le don de sang est un acte civique nous voulons inculquer aux jeunes étudiants et au personnel d’encadrement », a-t-elle déclaré.
Heureuse de la tenue de cette opération, la directrice régionale du centre national de transfusion sanguine de Korhogo, docteure Stéphanie Djidji a salué l’initiative de l’université de Korhogo qui accompagne le centre dans sa recherche d’autosuffisance en produit sanguin en Côte d’Ivoire. Le sang est un produit vital difficile à avoir en stock. Elle a exhorté toutes les populations vivant dans la cité du Poro a emboité le pas à ce temple de savoir. « Nous sommes à la recherche de 1% de sang de la population car selon l’Oms avec un pourcent de don de sang de la population, on pourra couvrir le besoin des populations en matière de sang mais la Côte d’Ivoire n’a pas encore atteint ce quota. C’est pourquoi nous appelons à une prise de conscience collective », a-t-elle souhaité.
Quand à certains donneur comme Tiégnin Céline Sekongo ont exprimé leur satisfecit quant à l’organisation de cette opération qui leur parmi de poser un geste humanitaire. « C’est un geste que tout citoyen doit intégrer dans ses habitudes. Je suis heureux d’avoir donné mon sang qui aidera une autre personne à rester en vie », a exprimé cet étudiante en troisième année en Science de Biochimie.
Source : fratmat.info
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