La Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, le Professeur Mariatou Koné a pris part à une table ronde ouverte à Addis Abeba, le 12 février 2024, rapporte une note d’information du ministère.
Le thème de la table ronde s’est articulé autour du thème : « Relier les fondements de l’éducation à l’avenir du continent ».
Initiée par l’Association pour le développement en Afrique (Adea), l’Unicef, le Hca et la Fondation Dangoté, cette activité a enregistré la présence de Mme Sahle-Work Zewde, Présidente de la République d’Éthiopie. Ce fut l’occasion pour la Ministre Mariatou Koné de présenter les avancées et les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour pallier les crises d’apprentissage que traversent la Côte d’Ivoire et beaucoup d’autres pays depuis plusieurs années.
Au nombre de ces mesures figure l’organisation des États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (Egena) qui ont permis d’identifier et d’adresser les problématiques du système éducatif national avec des leviers transformateurs.
D’ailleurs ce processus participatif a permis au gouvernement d’initier plusieurs réformes et de renouveler son engagement aussi bien au niveau national qu’international, pour un système plus performant.
Dès lors, la Côte d’Ivoire a mis en place plusieurs dispositifs permettant le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des réformes identifiées. Il s’agit principalement de l’implication des parties prenantes et de l’amélioration des premiers apprentissages qui a été hissée au rang de priorité nationale.
Ce choix a été confirmé dans le cadre de l’élaboration du Pacte de Partenariat du Mondial pour l’Éducation pour lequel les financements mobilisés appuieront cette priorité.
Il s’agit également de la définition d’un programme national d’amélioration des premiers apprentissages (Pnapas), qui intègre les différentes approches pédagogiques ayant fait leurs preuves (pédagogie structurée et remédiation) et une feuille de route pour son déploiement sur l’ensemble du territoire national.
La construction d’un dispositif robuste de suivi et d’évaluation qui porte sur la mise en place d’une capacité institutionnelle en matière d’évaluation des apprentissages avec la création d’une direction de veille et de suivi des programmes comportant des cadres nationaux accompagnés par un plan de renforcement des capacités.
Dans son intervention, la Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a mis aussi en évidence l’organisation d’évaluations régulières au niveau national et la participation à plusieurs évaluations internationales (Pasec, Egra). Elle a fait mention de la prise en compte des indicateurs liés aux apprentissages dans les contrats d’objectifs et de performances (Cop) comme outils de bonne gestion et d’amélioration de la gouvernance du système éducatif national.
Elle a évoqué la mise en place d’un laboratoire de l’éducation (EdLab) pour la production et l’utilisation de données probantes pour une prise de décision informée et l’installation d’une fonction de gestion des connaissances et des leçons apprises au sein de la Cellule d’Appui et de Coordination de la réforme éducative (Cac).
Elle n’a pas omis de mentionner également la systématisation des revues sectorielles incluant la production de rapports de performance qui permettent d’apprécier la réalisation des objectifs. De même, elle a mis en relief, l’établissement de relations fonctionnelles solides avec le groupe local des partenaires de l’éducation (Glpe) afin de favoriser la co-construction du système à travers des initiatives innovantes.
Par ailleurs, il est important de souligner que cet évènement a pour axes principaux, l’élaboration d’une feuille de route pour la coalition ministérielle et la délivrance d’un message collectif aux Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine, pour les prises de décisions et de mesures en lien avec l’écosystème du secteur Éducation-Formation.
Source : fratmat.info
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