En croisière dans les eaux profondes de l’éducation nationale, le ministre Jacques Sosthène DINGARA vient de boucler sa 8e et 9e étapes, matérialisées ces 13 et 14 mars 2024 à Koudougou et à Dédougou. Traduire les cordiales salutations des autorités de la transition aux acteurs de l’éducation, avoir avec eux un dialogue direct et partager la réflexion sur les défis du moment, sont les enjeux de cette tournée régionale.
Au bout de 9 régions visitées sur 13, les éléments de langage du ministre traduisent déjà sa capacité à s’approprier rapidement des grands chantiers de son département qu’il identifie clairement.
Il s’agit de la gestion des ressources humaines dont celle fondamentale des carrières du personnel, la digitalisation de l’éducation, la réforme profonde du système éducatif. Autres défis, l’Amélioration de la formation initiale des enseignants, une meilleure structuration de celle continue, l’amélioration de la plateforme de gestion des examens et concours, le développement de la petite enfance, l’opérationnalisation de l’officialisation des langues nationales et l’Amélioration de la cantine scolaire.
Ce maillage de l’environnement par Jacques Sosthène DINGARA a visiblement bien circonscrit les débats à Koudougou comme à Dédougou, puisque les échanges sont rarement sortis de ces thématiques. La question sécuritaire, la plateforme revendicative des personnels et la cantine scolaire ont néanmoins dominé les échanges.
Fortement impactée par la crise sécuritaire, la région de la boucle du Mouhoun, voit 13% de ses effectifs obligés de poursuivre leur continuité éducative en situation de déplacés internes. Conséquences, des moyennes comprises entre 150 et 200 élèves par classe dans les structures d’accueil. La région fait preuve cependant de résilience avec 115 écoles et 26 établissements du post-primaire rouverts depuis la rentrée scolaire.
Et c’est à ce type d’exemple qu’a appelé le ministre, car dit-il, face à la crise sécuritaire, l’esprit d’anticipation et d’innovation doit rester notre leitmotiv. Il demande aux partenaires sociaux d’accompagner les efforts de sortie de crise.
Source : ministereduc.burkina
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