Dans le cadre de la deuxième édition de « la Soirée d’innovation technologique » organisée par le Centre de recherche panafricain en management pour le développement (CERPAMAD), un panel sur le thème : « la biotechnologie, une science d’avenir » s’est tenu au sein de l’institut au profit des étudiants. L’objectif était de fournir aux futurs ingénieurs, les connaissances de cette biotechnologie dans le contexte actuel du Burkina Faso.
La biotechnologie, c’est toute application scientifique ou technologique à des organismes vivants ou à leurs composantes dans le but de produire des biens et services. Ce sont au total quatre panélistes qui ont animé les débats. Il s’agit du docteur Tambi Ramdé, maître de conférences à l’Université Joseph Ki-Zerbo, le docteur Fabiola Fendji, de l’université de Ngaoundéré au Cameroun, du docteur Tchaouadep Guy Serge, enseignant au CERPAMAD, et Anna Bah de l’Institut Polytechnique Félix Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire.
Pour le docteur Tambi Ramdé, la biotechnologie est la solution adaptée pour lutter contre les changements climatiques dans le contexte actuel du Burkina Faso. « Il y a des déchets environnementaux qu’on converti utilement pour produire l’énergie, ça déjà, c’est un aspect positif. Il y a aussi le fait que généralement les produits finis du processus ne sont pas toxiques et généralement, ils sont biodégradables et peuvent être réutilisés dans d’autres domaines », a expliqué le chimiste.
L’énergie solaire pour l’indépendance énergétique au Burkina Faso
L’électricité solaire considérée comme un pilier incontournable de la transition énergétique offrant des avantages considérables a également été au cœur de ce panel. Considérant que le Burkina Faso a un potentiel énorme en énergie solaire, le Docteur Guy Serge Tchouadep, enseignant au CERPAMAD prône une exploitation plus accrue de cette richesse solaire.
« Au niveau du Burkina Faso, nous avons un gisement solaire très important et plus significatif. On a la matière première qui est le soleil qui est là. (…) Il faut juste mettre en place des politiques qui vont permettre de pouvoir bien évidemment recueillir les fonds nécessaires pour pouvoir implémenter ces différentes centrales solaires dont le gouvernement est en train d’entreprendre l’installation », a indiqué l’enseignant.
Source : aouaga
laissez un commentaire