« Aucun enfant ne devrait aujourd’hui aller à l’école le ventre vide », a déclaré ce lundi 27 mai l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete, actuel président du Partenariat mondial pour l’éducation.
Il intervenait dans le cadre d’un événement organisé en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement à Nairobi, au Kenya.
Au cours de son allocution, Jakaya Kikwete a salué les récents accords de conversion de la dette au bénéfice de l’éducation conclus avec des partenaires, citant l’accord récemment conclu entre la France et la Côte d’Ivoire.
Il a noté l’effet multiplicateur que chaque dollar dépensé dans l’éducation, y compris l’initiative des repas gratuits, avait sur les performances globales du produit intérieur brut (PIB).
« Créer une marge de manœuvre budgétaire pour les repas scolaires : vers l’Agenda 2063, les Objectifs de développement durable et le développement du capital humain », c’est autour de cette thématique que cette rencontre s’est tenue.
Organisée par la Fondation Rockefeller en collaboration avec le Partenariat mondial pour l’éducation et le Programme alimentaire mondial, les participants à cette rencontre ont échangé sur la manière dont les pays pourraient accroître la fourniture de repas scolaires gratuits pour aider à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et les aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine dénommé « l’Afrique que nous voulons ».
M. Fregene, qui s’exprimait au nom du président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a souligné que la Banque a soutenu des initiatives pour des repas sains à hauteur d’environ 100 millions de dollars.
Dans toute l’Afrique, l’objectif déclaré de l’éducation primaire universelle, l’ODD 2, une initiative fortement soutenue par le Groupe de la Banque, a fait beaucoup de progrès.
Les différents participants à ce panel ont néanmoins reconnu à l’unanimité que les pays africains devraient intensifier la fourniture de repas scolaires gratuits malgré d’autres défis économiques afin de lutter contre les conséquences incalculables et néfastes des millions d’enfants qui se rendent chaque jour à l’école en Afrique avec le ventre creux.
Selon les experts, les repas gratuits renforcent les capacités cognitives des enfants, entraînent une plus grande assiduité, améliorent la santé et la nutrition, ainsi que le bien-être général.
Pour les panélistes, les paiements élevés du service de la dette réduisent les dépenses pour des interventions essentielles qui pourraient accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et des Objectifs de développement durable.
Source : fratmat.info
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