Le Ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (MSHP-CMU) a tenu, du mercredi 26 au jeudi 27 juin 2024, les Journées nationales des centres antirabiques (JNCAR) à Grand-Bassam, sous le thème “Renforcement des capacités des agents et réflexions stratégiques pour accélérer les progrès vers l’élimination de la rage d’ici 2030 en Côte d’Ivoire”.
Lors de l’ouverture, le directeur de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), le Pr Ekra Daniel, a souligné la gravité de la situation, en indiquant que la rage, transmise à 99% par les chiens, affecte environ 14 000 personnes chaque année, dont 40% sont des enfants, et entraîne environ 20 décès par an.
Le Pr Ekra a insisté sur la nécessité de développer un plan d’actions pour parvenir à une “Côte d’Ivoire sans rage à l’horizon 2030”.
De son côté, le représentant du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Koné Blaise, a affirmé que “face aux nombreuses pertes en vies humaines, la Côte d’Ivoire ne pouvait pas hésiter à adhérer à l’élimination de ce fléau”.
Il a également évoqué les “nombreuses” initiatives déjà mises en place pour réduire et éliminer la rage, tout en exhortant les participants à redoubler d’efforts pour parvenir à l’élimination totale de la maladie. “En dépit des actions posées, la maladie persiste et le pays voudrait compter sur vous pour l’élimination totale de la rage”, a-t-il souligné.
Pendant ces deux jours, les professionnels de la santé ont été formés et sensibilisés aux meilleures pratiques de lutte contre la rage.
La rage est une maladie virale mortelle qui affecte le système nerveux central des mammifères, y compris les humains.
Source : AIP
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