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Santé / Les populations d’Akoupé invitées au retrait des moustiquaires imprégnées

admin14763 juillet 20241 Minutes de lecture107 Vues

Les populations d’Akoupé ont été invitées à retirer les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), à l’occasion de la phase de distribution, lancée dimanche 30 juin 2024 par le district sanitaire de la localité.

Après les phases de sensibilisation et de dénombrement des populations, celle de la distribution se déroulera du 30 juin au 08 juillet 2024. Elle concerne plusieurs sites bien définis.

Il s’agit notamment de l’EPP Dioulakro, école coranique de Dibida, la grande mosquée, la tribune en face de l’hôpital, la place publique de Jacqueville, EPP école nord, le centre culturel et la mairie. Dans les villages, les ménages devront se rendre dans les centres de santé pour récupérer leurs moustiquaires imprégnées.

Cette activité du ministère en charge de la Santé qui se tient chaque trois ans s’inscrit dans la politique globale d’éradication du paludisme à l’horizon 2030. Aussi, le mode opératoire qui a connu une modification cette année à cause de la hausse des prévisions, autorise maintenant la distribution en fonction du nombre d’unités de couchage et non par nombre de personnes recensées vivant dans le ménage.

Selon le point focal communication du district sanitaire d’Akoupé, Kobon Béda Cyril, le mode d’emploi doit être bien suivi pour obtenir des résultats probants.

“Il faut sortir la moustiquaire imprégnée de son emballage et l’étaler à l’ombre au moins 24h avant de l’installer dans la chambre. La secouer au coucher et introduire ses rebords sous la couchette . Éviter de se coller à la moustiquaire pour ne pas se faire piquer de l’extérieur. Quand elle prend la saleté, il faut la rincer à l’eau claire sans savon ni javel et l’étaler à l’ombre. Songer aussi à la coudre si elle est trouée”, a-t-il conseillé.

Il faut rappeler que la moustiquaire imprégnée reste un moyen efficace de lutte contre le paludisme qui constitue l’une des causes de mortalité élevée en Côte d’Ivoire.

Source : AIP

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