Le Ministère de la Santé à travers la Direction des systèmes d’information (DSI) et la Direction de la prévention par la vaccination (DPV) organise, du 02 au 04 septembre 2024, à Ouagadougou, un atelier d’analyse des gaps et d’élaboration d’un plan d’action holistique de déploiement du registre électronique de vaccination (REV) au Burkina Faso.
Présidé par le Secrétaire général, Dr Issa Ouédraogo, représentant le ministre de la Santé, cet atelier va servir de cadre pour analyser les gaps sur le déploiement du REV et procéder à l’élaboration du plan d’action. Les participants vont également échanger sur la stratégie de mobilisation des ressources pour le financement du plan de déploiement.
Dr Ado Bwaka de l’équipe d’appui Inter-pays de l’OMS pour l’Afrique de l’ouest, représentant le Représentant pays de l’OMS par intérim au Burkina Faso, a salué la mise en place du REV dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV) au Burkina Faso. Pour lui, les REV vont permettre de mieux faire le tracking ou le suivi de la couverture des enfants y compris les aires de santé et les districts sanitaires et pour chacune des différentes doses de vaccin du calendrier vaccinal.
Dr Issa Ouédraogo a indiqué que cet atelier revêt une grande importance. « Il nous offre l’opportunité d’analyser les gaps existants dans ce nouveau système de gestion vaccinale et de définir un plan d’action réaliste et adapté pour le déploiement à l’échelle nationale du registre électronique de vaccination. À travers cet exercice d’analyse, nous devons être en mesure d’identifier les défis techniques, logistiques et humains, de proposer des solutions pratiques pour surmonter ces défis, de concevoir un plan de mise en œuvre efficace inclusif et pérenne », a-t-il soutenu.
Il a en outre expliqué que le registre électronique de vaccination va apporter une plus grande transparence, une meilleure planification et une équité dans la distribution des vaccins à travers le territoire national.
En exprimant la reconnaissance du gouvernement aux partenaires techniques et financiers pour leurs soutiens indéfectibles, le Secrétaire général du Ministère de la Santé a souligné que les discussions et recommandations qui émergeront de cet atelier seront déterminantes pour la mise en œuvre du projet à l’échelle nationale.
Source : MshpBurkina
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