Le gouvernement fait preuve de fermeté dans l’application de la loi adoptée il y a deux ans, portant sur la protection des élèves contre les violences à caractère sexuel.
Cette mesure, mise en œuvre sous la supervision du ministère Enseignements primaire et secondaire, vise à éradiquer un fléau qui mine depuis des années le milieu scolaire : le harcèlement sexuel, en particulier envers les jeunes filles.
L’un des phénomènes les plus préoccupants est ce que certaines appellent la « note sexuellement transmissible ». Il s’agit de pratiques où des enseignants harcèlent sexuellement des filles, leur promettant des meilleures notes en échange de faveurs.
Les jeunes filles qui refusent ces avances subissent souvent des représailles de la part des professeurs.
Dans le cadre de cette lutte, les autorités ont lancé un numéro vert, le 8250, destiné à recueillir les dénonciations de façon anonyme.
Le ministre Komla Dodzi Kokoroko a assuré que les informations recueillies à travers ce canal seront documentées et traitées avec rigueur.
Source : alome
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