La Côte d’Ivoire franchit une étape décisive dans sa lutte contre le trafic de médicaments contrefaits. Un atelier de validation de l’avant-projet de loi relative à la Convention MEDICRIME s’est tenu les 18 et 19 septembre à Abidjan, marquant un tournant dans les efforts du pays pour combattre ce fléau qui menace la santé publique.
Le Dr Assane Coulibaly, Directeur général de l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP), a souligné l’ampleur du problème : “Entre 40 à 50% des médicaments en circulation dans les pays africains seraient falsifiés.” Face à cette menace, la Côte d’Ivoire a ratifié la convention MEDICRIME en juillet 2023, visant à criminaliser le trafic illicite de produits pharmaceutiques.
L’OMS, représentée par le Dr Zombre Sosthène, a réaffirmé son soutien : “Nous poursuivrons nos appuis pour la montée de l’AIRP vers le niveau de maturité 3 voire 4 pour assurer la sécurité des populations ivoiriennes.” Le Conseil de l’Europe, par la voix du Dr Oscan Accaron, a également apporté son expertise pour renforcer le cadre juridique.
Cet avant-projet de loi, fruit d’une collaboration entre l’AIRP, divers ministères et experts internationaux, représente une avancée majeure. Sa validation et sa mise en œuvre efficace seront cruciales pour endiguer le marché illicite des médicaments et protéger la santé des Ivoiriens.
La lutte contre ce trafic s’intensifie, avec des saisies importantes et le démantèlement de réseaux clandestins. L’adoption de cette loi promet de renforcer considérablement l’arsenal juridique du pays contre ce commerce dangereux.
Source : mshpcmu
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