Comment améliorer l’organisation de l’évaluation des apprenants en alphabétisation à la suite de l’examen final tenu du 22 au 29 mai dernier? Les responsables des Circonscriptions d’Education de Base(CEB), les responsables du bureau de l’éducation du non formelle, les chefs de service de l’éducation non formelle régionaux et provinciaux, sont conviés à proposer des solutions à la question posée, dans l’objectif de mieux s’y prendre pour réussir les prochaines évaluations.
Lire, écrire et calculer dans sa langue, c’est là l’objectif recherché par le ministère à travers sa politique de promotion de l’éducation non formelle. La qualité recherchée passe nécessairement par l’évaluation des apprenants et c’est chose désormais faite depuis mai 2023: un examen final sanctionne les acquis des apprenants
L’examen final en alphabétisation administré sur la base d’épreuves traduites dans 20 de nos langues nationales, s’est déroulé dans les 13 régions après la phase pilote de 2022 qui a concerné le Centre, le Centre Ouest, le Centre-Sud, les Hauts-Bassins et le Plateau central. Le ministère a enregistré alors 35 055 inscrits soient 27 809 femmes et 7 246 hommes.
Les difficultés d’organisation rencontrées, ont conduit le ministère à offrir ce cadre pour la chaîne d’organisation des évaluations afin d’analyser avec lucidité et proposer des correctifs et des suggestions. “Si nous avons pu tenir cette évaluation au niveau national, c’est grâce à l’ensemble des acteurs terrain, a travers leur abnégation au travail…”a salué pour sa part, la chargée de mission Ouattara/Traoré Djénéba, représentant le Secrétaire général.
“C’est une fierté d’avoir un examen national en alphabétisation qui est fait pour la première fois en grandeur nature, a souligné Paul Diabouga, DG du Fonds national pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF).
Au nombre des difficultés recensées par les acteurs terrain, on note l’arrivée tardive des instructions, l’inadaptation de certains outils en l’occurrence, la mauvaise perception qu’ont certains acteurs de l’épreuve d’étude de texte, l’inadaptation des polices aux candidats qui ont des problème de vision. La confusion des rôles des acteurs et la question de la prise en charge des évaluateurs, s’inscrivent également dans les insuffisances.
Néanmoins, les acteurs reconnaissent que c’est un pas significatif que le ministère en charge de l’éducation opère en suivant les recommandations pour une généralisation.
De ces évaluations, les partenaires sociaux attendent qu’elles soient marquées du savoir-faire de l’apprenant à travers la formation technique spécifique pour l’auto-emploi.
Source : education.gov.bf
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