La Commission Nationale Burkinabè pour l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (CNU-UNESCO) a organisé une série d’ateliers de rédaction d’un document de plaidoyer pour l’amélioration de l’environnement juridique, institutionnel et organisationnel de l’internet au Burkina Faso. Le dernier atelier a eu lieu le jeudi 1er février 2024 au sein de ladite structure. C’est le Secrétaire Général du CNU, Dr Vincent SEDOGO qui a présidé l’ouverture des travaux. L’objectif général de ce plaidoyer est de contribuer à l’amélioration des indicateurs de l’universalité de l’internet au Burkina Faso.
La rédaction de ce document de plaidoyer rentre dans le cadre du projet « évaluation des indicateurs de l’Universalité de l’Internet au Burkina Faso ». L’objectif général de ce projet est de permettre d’avoir une vue d’ensemble de l’environnement et des politiques nationales de l’internet au Burkina Faso ainsi que des insuffisances et défis sur la base des indicateurs fondamentaux de l’UNESCO. Et c’est dans le cadre du Programme International du Développement de la Communication (PIDC) de l’UNESCO, que le Burkina Faso a bénéficié d’un appui financier pour conduire l’évaluation de l’universalité des indicateurs de l’internet. A cet effet, une équipe de consultants a été recrutée et un comité de pilotage regroupant les représentants des acteurs du secteur de l’internet au Burkina Faso a été mis en place.
Ainsi, l’évaluation sur les Indicateurs de l’Universalité de l’Internet a relevé des acquis dans les secteurs et souligné les efforts à faire à divers niveaux. Dans la perspective d’une amélioration significative du cadre global de l’Universalité de l’Internet au Burkina Faso, des recommandations ont été formulées à l’attention des différentes parties prenantes que sont l’Etat, la société civile et les fournisseurs d’accès à internet (FAI).
Le présent document est élaboré par le comité de pilotage en vue de faire un plaidoyer auprès des parties prenantes pour la mise en œuvre des recommandations de l’évaluation. Pour le Dr Vincent SEDOGO, après la validation du rapport contenant les recommandations et les différents travaux qui ont suivi, le niveau du processus est satisfaisant. « Nous sommes ravis d’être à un niveau satisfaisant dans le processus qui est la fin de la rédaction du document de plaidoyer qui permettra à notre pays de disposer d’un outil de référence dans le cadre de la politique de développement de l’internet » a-t-il indiqué.
Source : MESRI Burkina Faso
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