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Burkina Faso / Développement d’applications mobiles éducatives : Le point à mi-parcours de la session

Réunis à Koudougou en session de développement d’applications mobiles intégrant des cours scénarisés de toutes les classes du post-primaire et secondaire, les concepteurs et autres spécialistes du domaine, ont entamé depuis le 26 février 2024, la deuxième phase des travaux. A mi-parcours, Germain NIKIEMA, Chef de service du numérique éducatif à la Direction des Technologies de l’information pour l’éducation (DTICE), fait le point.

Le compte à rebours a commencé pour l’introduction du numérique dans l’éducation au Burkina à travers le développement en cours de 95 applications mobiles pédagogiques Android offline, embarquant les cours scénarisés d’anglais, d’allemand, d’histoire géographie, de mathématiques, de sciences de la vie et de la terre et de physique chimie.

A mesure que la session progresse, des difficultés qui sont purement techniques apparaissent et sont aplanies avec l’appui technique des agents de la DTICE, répartis dans les groupes disciplinaires. Au total selon Germain NIKIEMA, 590 leçons sur 931 ont été traitées conformément aux consignes, soit un taux d’exécution de 63,37%.

Ces applications sont une partie intégrante du projet “vidéo Learning” financé par la Banque mondiale avec pour objectif de donner des moyens aux enseignants des zones à forts défis sécuritaires pour la prise en charge des classes à larges effectifs et aux apprenants des moyens pour continuer d’apprendre même s’ils ne peuvent pas aller l’école.

Les étapes suivantes du processus sont l’implémentation de ces applications sur les terminaux TIC à utiliser, la formation de 250 enseignants et encadreurs pédagogiques expérimentateurs, le lancement de l’expérimentation proprement dite, le suivi/évaluation de l’implémentation, la capitalisation du projet, et enfin l’extension du projet dans 360 établissements d’enseignement post primaire et secondaire des régions à forts défis sécuritaires.

Mais avant, des conditions telles que l’adhésion des acteurs, le développement des compétences des ressources humaines, la mobilisation des ressources financières, matérielles et la déconstruction de certains stéréotypes socioculturels, sont à réunir. La volonté politique sera par-dessus tout le facteur X pour l’opérationnalisation du projet et madame Kadidiatou GUIBLEWEOGO SORE, Directrice des TICE, se réjouit de l’implication personnelle du ministre, Jacques Sosthène DINGARA.

 

Source : ministereduc.burkina

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