La Semaine nationale de l’information et de l’orientation (SIO) a ouvert les portes de sa 8e édition, ce mardi 11 juillet 2023 à Ouagadougou. La cérémonie officielle d’ouverture est intervenue au cours d’une solennité sous la présidence du ministre en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRSI), Pr Adjima Thiombiano.
C’est sous le thème « Orientation universitaire et financement des études supérieures en situation de défis sécuritaires au Burkina Faso : enjeux et perspectives », que se tient l’édition 2023 du SIO du 10 au 15 juillet dans les locaux du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Durant ces 5 jours, il s’agira pour la direction générale au Conseil à l’orientation universitaire et des bourses (DGCOB ex-CIOSPB) de recevoir les futurs étudiantes et étudiants afin de les coacher, guider, outiller dans leur futur choix universitaire.
Pour le Pr Adjima Thiombiano ministre en charge de l’enseignement supérieur, le SIO est un cadre idéal pour décliner aux nouveaux gradués du Baccalauréat les différentes filières et offres de formations professionnelles dont disposent les universités, les instituts supérieurs au Burkina Faso. « L’organisation de cette semaine nationale de l’orientation et de l’information vise à donner l’information juste aux nouveaux bacheliers pour qu’ils puissent véritablement opérer un choix pour leur formation; qu’ils aient toutes les informations afin que leur choix puisse véritablement refléter leur aspiration », a-t-il soutenu.
Les parents doivent orienter les enfants et non pas leur dicter leurs choix…
« Les parents à ce stade ce qu’on attend d’eux c’est un accompagnement. Beaucoup de fois les parents décident à la place des élèves ou des bacheliers. Mais plus tard ces étudiants sont confrontés à des difficultés objectives (…) Les parents doivent orienter les enfants et non pas leur dicter leurs choix », a relevé le ministre en charge de l’enseignement supérieur.
Aussi, dans son allocution, le Pr Adjima Thiombiano a tenu à démystifier la perception qui consiste à croire que la compétence se trouve ailleurs, quelque part à l’extérieur. Pour lui, la réussite n’est pas à l’extérieur. La réussite se trouve au Burkina Faso, où il y a « des enseignants compétents, des écoles et instituts supérieurs compétents ». En illustration, il a souligné que l’université Thomas Sankara a remporté un concours à la Haye devant de prestigieuses universités internationales. « Faites confiance à votre système de formation. Le but n’est pas d’aller à l’extérieur. Au plan international, il y a beaucoup d’étudiants inscrits dans certaines universités qui sont revenus ici avec des prix. Il y a beaucoup qui sont allés à l’extérieur, ils sont revenus, il fallait les reformer. Et moi qui vous parle, je suis un produit entièrement made in Burkina. J’ai fait mon école primaire, mon secondaire à Fada. J’ai été à l’université dite de Ouagadougou jusqu’à mon doctorat, je n’ai jamais quitté le Burkina. Mais ça ne m’a pas empêché d’être celui que je suis aujourd’hui », a témoigné le ministre.
La directrice générale de la DGCOB, Dr Lydia Rouamba, a également invité les nouveaux gradués du baccalauréat à faire confiance à son institution, à elle et son équipe, qui dans son mode de gestion est habituée par des valeurs de « non-corruptibilité, de transparence, de la redevabilité et du sens élevé de la responsabilité ».
Source : aouaga
laissez un commentaire