Ce mardi 14 novembre 2023, les ministres en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouedraogo, celui de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Adjima Thiombiano et celui des Sports de la Jeunesse et de l’emploi, Boubakar Sawadogo ont apporté des réponses aux préoccupations des députés de l’Assemblée Législative de la Transition. Ces questions portent sur l’ensemble des actions entreprises par le gouvernement afin de rehausser la qualité de l’éducation ainsi que l’offre et la formation professionnelle.
A la première question relative aux actions entreprises par le MENAPLN pour rehausser la qualité de l’éducation donnée aux enfants burkinabè, le ministre Joseph André Ouédraogo, a souligné le niveau de qualification des enseignants qui selon les statistiques de 2022-2023, est de 42,7% au préscolaire, 90,5 % au primaire et 75% au post-primaire et secondaire. Il a mentionné l’existence de nouveaux manuels et guides adaptés aux réalités socio-culturelles, l’existence d’une direction technique chargée de la promotion de l’éducation inclusive, de l’éducation des filles et du genre et du secrétariat permanent de l’éducation en situation d’urgence.
La deuxième question de l’honorable député Guiti a porté sur les changements qualitatifs opérés depuis 2007 dans le secteur de l’éducation. A cette question, le ministre a cité entre autres l’existence des lycées scientifiques régionaux, des lycées polyvalents, le retour de la bourse scolaire au post-primaire primaire et au secondaire et la phase pilote de l’expérimentation de l’anglais au primaire et des langues nationales dans les programmes.
Aux trois ministres, était adressée une question relative à l’offre en matière de formation technique et professionnelle publique au Burkina Faso a été posée. Selon le ministre de l’éducation nationale, l’offre potentielle est de 74 établissements dont 24 collèges d’enseignement technique et de formation (CETFP), 5 lycées techniques, 22 lycées professionnels et 23 lycées d’enseignement général à classes polyvalentes.
La quatrième question est relative aux actions menées par les 3 départements afin de développer, organiser et rendre disponibles l’enseignement et la formation technique et professionnelle sur toute l’étendue du territoire. A cette question, Joseph André OUEDRAOGO, a fait savoir l’existence de documents stratégiques opérationnels pour le développement de l’enseignement et la formation professionnelle, l’adoption de référentiels dans de nouvelles spécialités porteuses comme l’énergie solaire, l’agriculture, l’environnement pour accroître l’accès à l’EFTP, le financement du projet d’Appui à l’Entrepreneuriat, au Développement des Compétences et à l’option Technologique (ECOTEC).
La dernière question du député GUITI, repose sur la mise en œuvre du plan sectoriel après 6 ans.
Le ministre Joseph André OUEDRAOGO garde espoir qu’avec la détermination du gouvernement dans la reconquête du territoire à l’origine de la réouverture des classes fermées, la reconstruction ou la réfection d’infrastructures éducatives, le système éducatif du Burkina Faso rayonnera.
Source : ministereduc.burkina
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