Le comité ministériel de lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) du ministère en charge de l’Éducation nationale fait le bilan de ses activités. Il s’agira également de renforcer les capacités des points focaux des 13 régions pour dynamiser la lutte contre les maladies en milieu scolaire.
Malgré la baisse significative de la prévalence du VIH au Burkina Faso, établie à 0,6% selon le rapport 2023 de l’ONUSIDA, il ne faut pas baisser la garde car dans certains milieux vulnérables la réalité reste plus préoccupante même si elle est souvent entourée d’une omerta. A cela, s’ajoutent les maladies émergentes tels que la dengue, Ebola, le Chikungunia et COVID 19…C’est pourquoi, le ministère à travers le CMLS intervient dans la mise en œuvre des impacts I et III du cadre stratégique national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CSN SIDA 2021-2026). Ils visent la réduction de 75% de nouvelles infections et l’amélioration de la gouvernance. Aussi, des activités d’enseignement et d’informations des adolescents et des jeunes sont-elles menées sur les problèmes de santé dans leur milieu.
Le CMLS se fait accompagner par les points focaux dans les structures déconcentrées et centrales. “Les points focaux ont la responsabilité d’organiser et d’accompagner les activités susceptibles de guider les agents et les apprenants”, a indiqué la chargée de mission Solange COMPAORE/Traoré, représentant le ministre.
Et le Dr Jean Baptiste KIWALLO d’insister sur le fait qu’il faut mettre l’accent dans ce sens car cela est pédagogique: ,”si on ne répète pas, si on n’insiste pas, on aura une résurgence des infections sexuellement transmissibles», prévient-il
La coordonnatrice du CMLS, Judith Estelle NANEMA/OUEDRAOGO dont la structure est bien impliquée dans la sensibilisation des élèves au sein des établissements, a pour sa part, souligné que “nous nous retrouvons dans ce cadre d’échange pour apprécier les résultats, présenter nos difficultés et évoquer ensemble les stratégies de financement de nos activités”.
Source : ministereduc.burkina
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