Le ministère en charge de l’Education nationale poursuit la série de rencontres de sensibilisation et d’information sur la mesure gouvernementale qui institue le pagne Faso Dan Dani comme tenue scolaire. Dans cette matinée, les acteurs de l’éducation de la commune de Ouagadougou sont sortis nombreux à la mairie centrale pour avoir “l’information juste sur les modalités du port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani”.
Grand producteur de coton, le Burkina Faso ne consomme cependant que 1% de sa production. Mais dans l’élan patriotique amorcé par les autorités et dont l’une des promesses est de compter sur ses propres forces, le pagne Faso Dan Fani est remis alors au goût du jour. Dans cette vision, quoi de plus normal que d’aller là où l’esprit et le caractère de l’individu sont façonnés : l’institution scolaire.
Ainsi, les élèves burkinabè sont conviés à faire du pagne Faso Dan Fani leur tenue scolaire à compter de la rentrée scolaire d’octobre prochain. Une mesure qui se veut progressive, flexible et non contraignante pour gagner tout le pays d’ici 2026. En attendant, trois communes urbaines que sont Bobo-Dioulasso, Koudougou et Ouagadougou et la commune rurale de Sabou sont identifiées comme zones pilotes.
Cette mesure vise à inculquer les valeurs patriotiques, civiques aux apprenants et consacrer l’effectivité de la célèbre formule « consommons ce que nous produisons ».
Pour le Dr Souleymane Coulibaly, directeur de Cabinet du ministre de l’Education nationale, il s’est agi de partager l’information juste sur les modalités qui découlent d’un processus inclusif et participatif et qui a connu la participation de différentes sensibilités. Il a précisé « que c’est dans la dynamique d’une réelle appropriation et d’une adhésion massive de la population à cette mesure » que les tournées sont organisées. Toujours selon lui, le maître-mot est « la libre » souscription à cette initiative.
Le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, nourrit l’ambition que sa région puisse jouer le rôle « de locomotive…l’exemple doit toujours être donné dans notre région. De plus en plus, nous devons nous tourner vers nous-mêmes, produire ce que nous consommons et consommons ce que nous produisons », s’est-il engagé.
Source : education.gov.bf
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