Le projet de nutrition et des performances scolaires dénommé “projet de repas scolaires à base de produits locaux pour une nutrition intelligente au Burkina Faso (PRSNI-BAD) opte pour le renforcement des capacités des entreprises de transformation des denrées alimentaires. Il s’agit principalement d’outiller la chaîne d’approvisionnement des 8 communes pilotes à travers les écoles des Balé, du Ioba et du Bazèga sur la sécurité sanitaire des aliments destinés aux élèves.
Avoir des apprenants bien nourris est gage de l’amélioration de la fréquentation scolaire et d’une éducation de qualité”, foi de Diané Bassalia, représentant la directrice générale de l’accès à l’Education formelle générale. Cette vision guide les actions du projet de l’initiative présidentielle qui est “veiller à ce que chaque enfant en âge d’aller à l’école reçoive au moins un repas équilibré par jour”.
Cependant, pour y arriver, il est nécessaire de mettre en place une chaîne d’approvisionnement en vivres locaux, sensibilisée aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement pour des repas sains dans les plats des élèves. Aussi, ces sessions de formation visent à mettre en place une bonne connexion entre les transformatrices, les étuveuses et les communes pilotes en vue de renforcer leur partenariat.
L’Etat contribue à hauteur de 18,8 milliards de nos francs pour la cantine scolaire et l’accent est mis sur les vivres locaux. “On n’a pas besoin de faire venir des vivres d’ailleurs. Nous voulons payer les vivres avec vous“, a lancé le directeur de l’allocation des moyens spécifiques aux structures éducatives, Brahima Sessouma aux transformatrices, producteurs, étuveuses et restauratrices.
Sankara Abibata Eugénie de la commune de Dano se veut reconnaissante pour cette formation qui lui a permis de comprendre l’enjeu des questions sanitaires dans la restauration.
Il est également attendu des participants qu’ils se retrouvent en faîtière pour répondre aux besoins du marché afin d’accompagner les communes à avoir des vivres de bonne qualité. Par ailleurs, la promotion des champs et jardins scolaires a été encouragée par une forte recommandation.
Source : MENA Burkina Faso
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