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Côte d’Ivoire / 6e Journées Scientifiques du CAMES I : La recherche et l’innovation au centre des assises de Yamoussoukro 

Depuis ce lundi 11 mars 2024 s’est ouvert, à l’Institut National Polytechnique Felix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, la 6ème édition des Journées Scientifiques du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Le thème de ces assises, « 𝑅𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑆𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝐼𝑛𝑛𝑜𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐴𝑓𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 : 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑠 𝑒𝑡 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑢𝑛𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑖𝑔𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 », permettra aux 1185 participants provenant de 17 pays, issus de l’espace CAMES, de l’Allemagne, du Canada, de la France et du Nigeria, de porter la réflexion sur l’importance à accorder à la recherche scientifique et à l’innovation en Afrique.
Le thème du jour, dira Moussa Abdoul Kader DIABY, Directeur Général de l’INP-HB, « 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑒́𝑐ℎ𝑜 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑠, 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑐̧𝑜𝑛 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑖𝑛𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑐̧𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑟𝑒̀𝑡𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑠 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 ».
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Prof. Adama DIAWARA, « 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑒𝑡 𝑙’𝑖𝑛𝑛𝑜𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒̀𝑠 » et « 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑢𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑜𝑙𝑜𝑔𝑖𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑥𝑞𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑒́𝑠 ».
Pour le ministre, l’espace CAMES regorge de ressources humaines talentueuses et de vastes potentialités qui peuvent être mises à profit pour stimuler le développement de nos sociétés. Cependant, a-t-il ponctué, « 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙, 𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑑’𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑟 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑒𝑡 𝑙’𝑖𝑛𝑛𝑜𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑙’𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́ 𝑐𝑖𝑣𝑖𝑙𝑒 ».
« 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑒́𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑥𝑞𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑒́𝑠 𝑛𝑜𝑠 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑖𝑔𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 », a ajouté Prof. Adama DIAWARA. Des défis qui vont, a-t-il cité, de l’insuffisance des ressources financières et matérielles à la nécessité de renforcer les capacités humaines et institutionnelles pour promouvoir une recherche de qualité et une innovation à la hauteur des enjeux auxquels les pays africains sont confrontés.
Le Secrétaire général du CAMES, Prof. Souleymane KONATÉ, maître de d’œuvre de ces journées scientifiques, indiquera que dans le monde actuel caractérisé par des crises environnementales, sanitaires, socio-économiques et politiques, « 𝑙𝑒 𝑟𝑜̂𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑛𝑜𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑟𝑢𝑐𝑖𝑎𝑙, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒́ℎ𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠, 𝑛𝑜𝑡𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙’𝐴𝑓𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 ».
Ainsi, dira-t-il, cette 6ème édition, qui court jusqu’au jeudi 14 mars 2024, connaitra trois moments importants. Il s’agit d’abord d’une phase dédiée à la gestion de la recherche scientifique, avec une conférence ministérielle sur les politiques de recherche, et des panels relatifs à la stratégie de la recherche, au financement, à la valorisation socio-économique, à l’édition scientifique et aux écoles doctorales.
Ensuite se déroulera la deuxième phase, relative à la vulgarisation de la science et aux interactions « recherche-secteur productif-population », à travers des stands d’exposition et des posters sur la recherche. Quant à la troisième phase, elle consistera à faire l’état des lieux de la recherche au sein des programmes thématiques de recherche, par les communications scientifiques des participants. Elle sera marquée par une importante réunion de réflexions sur la restructuration et la redynamisation des programmes thématiques de recherche du CAMES.
« 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖, 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑏𝑖𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑛𝑜𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒. 𝐼𝑙 𝑠’𝑎𝑔𝑖𝑟𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑𝑖𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑚𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒, 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝐶𝐴𝑀𝐸𝑆, 𝑒𝑡 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝐸́𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑠𝑒𝑖𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡𝑠-𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑢𝑑𝑖𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́ », a conclu le Secrétaire général du CAMES.
La cérémonie d’ouverture s’est terminée par la visite des stands tenus par les établissements de recherche et d’enseignement supérieur, avec pour point d’orgue la halte devant la « 𝗜𝗩 𝗠𝗔𝗫 », une voiture de 5 places, développée par Marcelin Kakou, avec le soutien de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny.

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