A la suite de la distribution de l’épreuve de note de synthèse aux candidats du cycle supérieur professionnel, Anne Ouloto leur a passé un message. « Je suis venue rappeler aux candidats et aux organisateurs la nécessité de tout mettre en œuvre pour que l’Ena demeure cet établissement qui forme l’élite nationale de notre administration publique », a-t-elle évoqué. Et de recommander la « rigueur, fermeté, discipline de la part des candidats ».
Occasion pour la ministre de rappeler « qu’on ne peut pas payer pour rentrer à la fonction publique ». « On ne peut pas non plus payer pour rentrer à l’Ena. Nous surveillons ces concours d’entrée à l’Ena concours directs ou professionnels comme du lait sur le feu », a argué Anne Désirée Ouloto.
Le directeur général de l’Ena Narcisse Sepy Yessoh, a précisé que l’étape d’admissibilité débouche sur la troisième étape, qui est l’étape de l’oral devant le grand jury. Soulignant que cette étape concerne les cycles supérieurs qu’ils soient professionnels ou qu’ils soient issus du cycle direct. Ce sont 1183 candidats du cycle supérieur professionnel qui ont composé à l’Ena. Ils sont au nombre d’environ 1300.
Cette étape est prévue s’achever le 26 septembre 2024. « Les délibérations pourraient avoir lieu approximativement à la fin du mois d’octobre ou début novembre au plus tard. Et les épreuves orales vont suivre immédiatement. À la mi-novembre, nous aurons achevé le cycle des concours 2024 », a fait savoir le directeur général de l’Ena.
Pour cette année, le directeur de l’Ena a révélé les innovations. Ainsi pour les concours directs en ce qui concerne les cycles moyens, il n’y a plus les épreuves d’histoire et de géographie. Ces deux épreuves ont été fusionnées pour donner l’épreuve de la connaissance du monde contemporain. « De sorte que désormais les citoyens ne composent qu’en deux matières donc en une journée en sujet d’ordre général et en connaissance du monde contemporain. C’est la principale innovation », a-t-il indiqué.
Il faut souligner que lors du premier tour, il y a eu des corrections à l’ordinateur. « Mais pour le second tour, ce sont des corrections sur table parce que ce sont des épreuves de compositions littéraire et scientifique », a-t-il dit.
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