Pour l’année 2024, le projet du budget du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation est d’un peu de 1 236 milliards de F Cfa. Présenté, le 7 novembre, à l’Assemblée nationale, par le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, qui représentait à l’occasion sa collègue de l’Éducation nationale Mariatou Koné, en mission à l’Unesco, à Paris, en France.
Il a été adopté à l’unanimité par les parlementaires membres de la Commission des affaires économiques et financières. Pour l’administration générale, le budget se chiffre à 70 milliards, l’enseignement préscolaire et primaire à 671 milliards de F Cfa. S’agissant de l’enseignement secondaire général, il est de 472 milliards de F Cfa. Quand l’Alphabétisation et l’Éducation informelle se taillent 655 millions de F Cfa. Selon Koffi N’Guessan, la répartition de ce budget, par nature, se chiffre, concernant le personnel, à 976 milliards, les biens et services à 27 milliards, les transferts à 142 milliards et les investissements à 88 milliards.
Le ministre a, par ailleurs, informé de la poursuite des actions du ministère tout en mettant à échelle le contrat d’objectif et de performance. Mieux, il s’agira également de poursuivre le recrutement des enseignants du primaire et du secondaire afin de combler le déficit, d’améliorer la capacité d’accueil dans le public pour la poursuite et l’achèvement des programmes de construction en cours, de promouvoir l’apprentissage et de poursuivre la réforme des collèges et la mise en œuvre du système de formation et de gestion de l’éducation.
« Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d’éducation nationale et d’alphabétisation, des résultats probants ont été atteints. En lien avec le Plan national de développement (Pnd), le ministère poursuivra ses efforts dans le domaine de la construction d’infrastructures, l’évaluation des acquis scolaires, de la lutte contre la fraude, de la mise en œuvre des contrats d’objectif et de performance et la réduction du nombre d’analphabètes. Ces actions permettront de parvenir à une éducation de qualité et d’équité conformément aux recommandations des États généraux de l’éducation nationale (Egena) », a-t-il conclu.
Source : fratmat.info
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