Le coordonnateur du Programme national de santé mentale (PNSM), Professeur Koua Médard, a annoncé que la Côte d’Ivoire dispose désormais de sages-femmes spécialistes en santé mentale.
Lors de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes (JIF), le samedi 8 mars 2025 au jardin botanique de Bingerville, Prof Koua a expliqué que cette innovation démonte de la volonté du gouvernement à mettre un point d’honneur à la prise en charge médicale complète de la femme en matière de santé et plus précisément celles allaitantes, pour faciliter leur insertion sociale en garantissant leur autonomisation.
Autour du thème central “Santé mentale et droit de la femme: brisons le silence pour l’autonomisation”, et en partenariat de la Fondation Bluemind, cette commémoration visait à déconstruire tous les préjugés, notamment les lourdeurs et carcans sociaux longtemps entretenus sur elles, pour un changement de regard et paradigme.
“La question de la santé mentale en Afrique fait que la femme est devenue un objet de droit et non un sujet de droit”, a-t-il noté. En clair, les pesanteurs sociales, au fil du temps, ont dénié à la femme un droit à la santé mentale. De ce fait, l’insertion sociale et professionnelle sont des gages pour les femmes d’un épanouissement en société.
Représentant la Fondation Bluemind, Assamoi Bertrand a dénoncé une faible politique publique voire un abandon des décideurs concernant la santé mentale chez la femme. Il importe donc que toutes les composantes de la société travaillent de concert et sans relâche à cet effet, a-t-il recommandé.
Plusieurs ateliers en lien avec le thème central ont meublé la Journée ainsi que des ateliers d’initiation aux petits métiers générateurs de revenus.
Source : AIP
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