Côte d’Ivoire / L’alimentation scolaire est une solution à l’absentéisme au travail des enfants et l’amélioration du rendement des élèves (DRENA)

Le directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) d’Abengourou, Patrice Apa Coulibaly, a déclaré jeudi 10 novembre à l’occasion d’une cérémonie de vivres aux cantines scolaires de la région de l’Indénié-Djuablin que l’alimentation scolaire est une des solutions pour lutter contre l’absentéisme, le travail des enfants dans les champs et favorise un bon rendement scolaire.

« La disponibilité de repas équilibré pour les enfants d’âge scolaire est une condition pour un bon cursus scolaire au primaire et pour le maintien des enfants à l’école », a fait savoir M. Coulibaly, lors de la cérémonie de remise officielle de 81 tonnes de vivres composés de riz, d’huile et de pâte alimentaires offerts par les sociétés Nestlé et OFI et cinq coopératives de café cacao d’Abengourou pour soutenir les 51 cantines scolaires de la région.

Il a fait savoir que la faim influence négativement la participation au cours et à l’apprentissage. Dans nos villages, « la faim du midi », dit-il, a mis sur le bord de la route, des milliers d’enfants dont l’avenir est ainsi gravement hypothéqué.

« La faim affecte sérieusement les fonctions cognitives de l’enfant et ses facultés d’assimilation. Un enfant qui se présente en classe, le ventre vide ou creux, ne dispose pas de toutes ses facultés pour tirer profit de l’enseignement qui lui est dispensé », a confié le DRENA.

Le premier responsable de l’Education à Abengourou a soutenu qu’aider les cantines scolaires, c’est assurer aux enfants des zones rurales au moins un repas chaud et équilibré par jour, c’est d’améliorer le taux d’assiduité et le taux de réussite au Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), c’est augmenter la parité filles-garçons à l’école, c’est aussi lutter contre le travail des enfants et contre la malnutrition, c’est aussi aider à la scolarisation de la jeune fille,

Il estime que la problématique de l’alimentation scolaire ne saurait être résolue sans une union sacrée de tous les partenaires de l’école autour des cantines scolaires. Il a donc lancé un appel à toutes les bonnes volontés, les mutuelles, les cadres, les ONG, les entreprises susceptibles de copier l’exemple de Nestlé et OFI pour que l’objectif « une école égale, une cantine scolaire égale un groupement » du programme intégré de pérennisation des cantines scolaires soit atteint pour une école de qualité.

Source : AIP