Ouvert le 28 novembre 2023 à Korhogo, le 2e colloque international pluridisciplinaire sur les crises sécuritaires, organisé par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) a refermé ses portes le vendredi 1e décembre 2023.
Il avait pour objectif de susciter un cadre de réflexion permanent sur le phénomène récurrent des crises sécuritaires en Afrique, ainsi pendant quatre jours dans la cité du Poro, des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des doctorants, des politiques, des forces de défenses et de sécurité, des organisations de la société civile se sont retrouvés pour réfléchir autour du thème, « 𝑪𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒔é𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝑨𝒇𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 : 𝒅𝒊𝒂𝒈𝒏𝒐𝒔𝒕𝒊𝒄𝒔, 𝒅é𝒇𝒊𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕é𝒈𝒊𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒖𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 » afin de trouver des solutions durables aux crises sécuritaires en Afrique.
S’exprimant au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Adama Diawara, le conseiller technique Barthelemy Bamba a salué les personnalités scientifiques et les experts des crises sécuritaires venus d’Europe, des pays africains, et des chercheurs, enseignants chercheurs et experts nationaux ainsi que les représentants d’organisations nationales et internationales et tous les participants présents au colloque.
IL a salué et félicité également les organes de gestion du FONSTI, pour l’initiative prise d’organiser ce colloque international pluridisciplinaire qui permet selon lui, à des éminentes personnalités scientifiques et a des experts d’échanger sur des questions sensibles touchant à la sécurité et au bien être des populations africaines.
« 𝑱’𝒂𝒊 𝒏𝒐𝒕é 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒊𝒏𝒕é𝒓ê𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒐𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 à 𝒔𝒖𝒔𝒄𝒊𝒕𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒓é𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒉é𝒏𝒐𝒎è𝒏𝒆 𝒓é𝒄𝒖𝒓𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒔é𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝑨𝒇𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆. 𝑰𝒍 𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 à 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒂𝒗𝒊𝒔é𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆𝒖𝒓𝒔, 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆𝒖𝒓𝒔, 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒅é𝒇𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒔é𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕é, 𝒅𝒆𝒔 𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒄𝒊é𝒕é 𝒄𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆, 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒖𝒓𝒏𝒊𝒓 𝒖𝒏 𝒅𝒊𝒂𝒈𝒏𝒐𝒔𝒕𝒊𝒄 𝒄𝒍𝒂𝒊𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒔é𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝑨𝒇𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 », a-t-il mentionné.
Puis de signifier, « 𝑪𝒆 𝒅𝒊𝒂𝒈𝒏𝒐𝒔𝒕𝒊𝒄 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒂 𝒅’𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒇𝒊𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒆𝒕 𝒅é𝒇𝒊𝒔 𝒆𝒏𝒅𝒐𝒈è𝒏𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒆𝒙𝒐𝒈è𝒏𝒆𝒔 𝒍𝒊é𝒔 à 𝒍𝒂 𝒔𝒖𝒓𝒗𝒆𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒐𝒖 à 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒄𝒓𝒖𝒅𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒔 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕é𝒈𝒊𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒊𝒑𝒐𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍’𝒂𝒕𝒕é𝒏𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒓é𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒔 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒎𝒖𝒍𝒕𝒊𝒅𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍’𝒐𝒑𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝒅é𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆 ».
Il a indiqué par ailleurs que l’action du gouvernement ivoirien, dans le contexte actuel de propagation des crises sécuritaires dans la sous-région ouest africaine, s’inscrit parfaitement dans cette vision. Selon lui, a côté des efforts inlassables de l’Etat, il est important de mutualiser les efforts et de mettre à contribution la réflexion collective de la communauté scientifique nationale et internationale afin de mettre en place des stratégies d’éradication des crises sécuritaires dans les pays africains.
Pour sa part, la présidente de l’Université Peleforo Gon Coulibaly, professeur Coulibaly Aoua s’est dite ravie de l’engouement que le colloque a suscité ainsi que de la participation massive et pour la qualité des communications. Avant d’indique cette rencontre a tenu toutes attentes.
Le président du Comité scientifique, professeur Adama Coulibaly, de son côté a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation, la qualité des débats, des contributions qui ont été apportées.
Pour les recommandations, Il a suggéré aux gouvernants et aux politiques de faire en sorte que les problèmes de sécurité soient adressés de façon précise en prenant appui sur toutes les expertises qui existent dans les centres de recherche, dans les universités, dans la société civile.
« 𝑬𝒏 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒖𝒕𝒖𝒂𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒐𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒂𝒅𝒂𝒑𝒕é𝒆𝒔, 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒐𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔. 𝑳𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒄𝒐𝒎𝒎𝒂𝒏𝒅𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒂 𝒍’é𝒈𝒂𝒓𝒅 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕𝒔, 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒖𝒏𝒊𝒗𝒆𝒓𝒔𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒃𝒍é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒃𝒍é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é𝒔 𝒂𝒄𝒂𝒅é𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔, 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒊𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕 𝒖𝒏 𝒅é𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕. 𝑺𝒊 𝒄𝒆𝒕 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒊𝒙 𝒏’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒓é𝒂𝒍𝒊𝒔é 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒂𝒍𝒍𝒆𝒓 𝒂𝒖 𝒅é𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒐𝒏𝒔 », a-t-il conclu.
Rappelons que ce sont au total 326 communicants (268 en présentiel et 58 en ligne) venus de 12 pays entre autres de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso, du Cameroun, du Niger, du Congo, de la France, des USA qui ont pris part à ce colloque.
Source : enseignement.superieur.ci
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