Une conférence sur le thème « l’importance de la vaccination contre la Covid-19 et le cancer du col de l’utérus » a été organisée jeudi 30 novembre 2023 au centre médico-scolaire d’Abengourou, à l’attention des élèves de 12 à 17 ans, afin d’amener le maximum d’adolescents des lycées et collèges à se faire vacciner.
La conférence de sensibilisation s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités d’envergure nationale, initiée par le programme national de la santé scolaire et universitaire santé des adolescents et des jeunes (PNSSU-SA), en collaboration avec la direction de la Mutualité et des Œuvres sociales en milieu scolaire (DMOSS), en vue de renforcer la sensibilisation aux vaccins et d’accélérer la vaccination contre de la Covid-19 et le cancer du col de l’utérus en milieu scolaire.
La conférence de sensibilisation est une des recommandations du plan d’action communautaire élaboré pour booster le taux de vaccination contre la Covid-19 intégrée aux autres vaccins du programme élargi de vaccination (PEV), au cours de la session d’orientation et de planification organisée le 24 octobre à Abengourou, dans le cadre du projet « Breakthrough action » et financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).
L’engagement communautaire est assuré par l’organisation internationale Save the Children.
La coordinatrice départementale du PEV, Mme Estelle Biégo, a saisi l’occasion pour rassurer les élèves sur les rumeurs qui font croire que le vaccin contre la Covid-19 est mortel ou produit des effets secondaires qui peuvent entrainer la mort. « Il n’y a pas lieu d’avoir peur, le vaccin contre la Covid-19 ne tue pas, mais protège », a fait savoir Mme Biégo.
La conférencière a expliqué que les manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI) sont des réactions normales du corps face à tous les vaccins et sont passagères. Elle a rappelé les bienfaits de la vaccination qui ont fait disparaitre à jamais des maladies telles que la variole.
La coordinatrice départementale du PEV qui a présenté le schéma vaccinal, a souligné que parmi les quatre types de vaccins homologués en Côte d’Ivoire qu’il « n’y a que le Pfizer qui est destiné aux enfants ».
Estelle Biégo a fait savoir que le cancer du col de l’utérus est une maladie qui décime la gent féminine. Il est dû au papillomavirus humain (PVH), a-t-elle ajouté, soulignant que la maladie est contractée par voie sexuelle et atteint surtout les filles qui ont des rapports sexuels précoces.
Selon Mme Biégo, le vaccin contre le PVH, fait seulement pour les adolescentes de neuf à 14 ans, permet de prévenir la maladie. Elle a assuré que le vaccin est gratuit et disponible dans tous les centres de santé pour les filles de neuf à 14 ans.
« C’est une opportunité pour les filles, parce qu’une fois adulte, vous n’êtes plus concernées par le vaccin », a déclaré la coordinatrice départementale de la Santé.
Le gouvernement ivoirien s’est engagé à protéger les populations vivant sur son territoire, en visant un objectif de couverture vaccinale plus de 70 %. Après les populations de 18 et plus, le pays a décidé d’élargir la cible à vacciner aux adolescents âgés de 12 à 17 ans dans les lycées et collèges ainsi que dans les universités et grandes écoles. La campagne de vaccination des adolescents de 12 à 17 ans contre la Covid-19 en milieu scolaire, a démarré le 25 avril 2022.
Source : AIP
laissez un commentaire