L’institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) s’est doté d’une cellule genre le mercredi 12 juin 2024 en vue de prévenir en son sein les cas de harcèlement et de Violences basées sur le genre (VBG).
« L’INPHB étant un institut de formation qui réclame aujourd’hui l’excellence et qui fait partie des meilleures écoles en Afrique et dans le monde, nous nous engageons dans cette dynamique pour éviter que ce fléau ne prenne place dans notre institution », a fait savoir le secrétaire général de l’institut, Dr Palé Sié.
Cette structure de prévention, qui s’inscrit ainsi dans le cadre de l’exigence de qualité dans laquelle l’INPHB évolue depuis plusieurs années, aura pour mission de recueillir et de traiter au mieux les dysfonctionnements qui pourraient apparaître dans un établissement comptant un peu plus de 3000 élèves.
L’initiative est soutenue par la coordination des centres d’excellence d’Afrique (CEA) dont le représentant, Denis Konan, par ailleurs directeur de l’école supérieure des travaux publics, a souligné que l’INP HB ne saurait se soustraire aux efforts nécessaires pour soutenir la comparaison avec ses concurrents du monde entier.
« Dans les pays développés, il y a une prise de conscience des VBG. Il est donc important que nous puissions également intégrer cela dans nos formations et offrir à nos étudiants un environnement propice à l’apprentissage, sans aucune inquiétude », a déclaré M. Konan.
L’installation officielle de la cellule genre de l’INP HB aux côtés de la sous-direction en charge du social, a été marquée par une conférence inaugurale prononcée par un expert de l’institut national de formation sociale, Daniel Tra Dibi.
Il a exprimé le souhait que les élèves et les enseignants s’approprient la thématique de la prévention des VBG et surtout du harcèlement en milieu universitaire.
Source : AIP
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