Plus de 500 écoliers de la classe du Cours moyen deuxième année (CM2) de la sous-préfecture de Guepahouo (département de Oumé), sont sans extraits d’actes de naissance, a confirmé lundi 15 janvier 2024, lors d’un entretien à l’AIP à Oumé, le chef de circonscription de l’Inspection de l’enseignement préscolaire et primaire (IEPP) de Guépahouo, Ouattara Adama.
« Tous courent le risque de ne pas pouvoir composer à l’examen d’entrée en sixième session 2024 », s’est inquiété M. Ouattara, rappelant que selon les dispositions du Ministère de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA), il est impossible de faire d’un écolier sans extrait d’acte de naissance et sans matricule, un candidat à l’entrée en sixième.
M. Ouattara a dénoncé une situation générale dans les trois secteurs pédagogiques de la circonscription, qui présentent un tableau de 3 197 écoliers sans extrait d’acte de naissance, dont 1 430 filles, sur un effectif global de 5 107 apprenants.
« Guepahouo souffre de la question de l’état civil à tel point que nous avons des milliers d’enfants au primaire sans papier », avait déjà révélé le sous-préfet de Guépahouo, Oswald Dogo, à l’occasion d’une séance de travail avec le vice-gouverneur du district autonome du Gôh-Djiboua, Nongo Alfred, le 08 janvier à Guépahouo.
« C’est grave et nous faisons un plaidoyer pour une audience foraine qui pourrait aider à régulariser la situation de ces élèves », avait lancé M. Nongo, venu s’enquérir des réalités des populations locales, au nom du gouverneur du district du Gôh-Djiboua, Louis André Dacoury-Tabley.
L’IEPP de Guépahouo, qui est issue de la scission de l’IEPP d’Oumé depuis le 19 janvier 2019, compte 33 écoles, tenues par 102 enseignants.
Source : AIP
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