Côte d’Ivoire / Projet GIRL POWER : Un réseau d’alumni bientôt mis en place 

Depuis 2021, date de lancement du projet jusqu’à ce jour, 500 jeunes filles bénéficiaires sont passées par le Centre de Service Civique de Guinguereni (Boundiali), 100 dans celui de Guédikpo (Sassandra) et actuellement 150 en formation au centre de Bouaké 1. Concernant les premières cohortes, certaines sont aujourd’hui en emplois salariés, d’autres en activités génératrices de revenu et d’autres encore en stages ou en quête d’opportunités d’emplois stables.

Avec une communauté qui s’accroît davantage au fil des années, il est apparu nécessaire de créer un cadre de rencontre pour ces différentes promotions et leur donner l’occasion de se rencontrer régulièrement et de nouer des liens. C’est tout le sens de la rencontre de ce mercredi 15 novembre 2023, à la salle Girl Power du complexe socio-éducatif d’Abobo.

Pour Madame COULIBALY Maïmouna, Chef du Centre de Service Civique de Guinguereni (Boundiali) qui pilote cette initiative : « Le but de la rencontre avec les Girls Power est de mettre en place avec toutes nos bénéficiaires un réseau, le Réseau Girl Power. Nous avons déjà 750 jeunes filles qui sont bénéficiaires du projet, alors il est important à un moment donné de retrouver toutes ces filles, les regrouper pour un partage d’expériences et créer le réseau d’alumni du projet « Girl Power ». » a-t-elle fait savoir.

En effet, les associations d’alumni présentent des avantages non négligeables. D’une part, il permet de se constituer un réseau professionnel. Avec des anciennes stagiaires volontaires qui exercent dans telle ou telle entreprise, se rapprocher de l’association d’alumni peut aider à la recherche d’un stage en entreprise ou un premier emploi une fois sortie du centre. D’autre part, le réseau alumni est important puisqu’il sert à garder contact avec son ancien centre, ses anciennes camarades, ses anciens encadreurs et intervenants.

Rappelons que le projet « Girl Power » cible les adolescentes et les jeunes filles de 16 à 24 ans analphabètes ou déscolarisées, , sans emploi ou exerçant une activité précaire. Il permet à ces filles d’acquérir de nouvelles compétences et de disposer des outils nécessaires pour intégrer le monde professionnel. C’est en quelque sorte une seconde chance pour ces adolescentes et jeunes filles vulnérables.