Les ministères du secteur de l’Éducation et leurs partenaires ont organisé les 4 et 5 décembre 2023, au CMNS à Cocody, la revue sectorielle Éducation-Formation, en présence des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama DIAWARA, et celui de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, N’Guessan KOFFI.
Placée sous le thème « regard croisé sur les examens nationaux », cette 7è édition est une occasion précieuse pour tous les acteurs et pour les parties prenantes de faire le point sur les avancer et les défis rencontrés dans la réalisation des objectifs du plan sectoriel Éducation-Formation 2016-2025.
Sabina VIGANI, cheffe de fil du Groupe Local des Partenaires de l’Éducation (GLPE), lors de son intervention, a communiqué que pour une meilleure efficacité de l’aide, le GLPE s’est doté pour cette année, d’un plan de travail annuel comportant trois priorités à savoir, renforcer la gouvernance du GLPE, favoriser les échanges d’informations entre les partenaires techniques et financiers et approfondir les dialogues sur les politiques publiques avec le ministère du secteur.
C’est au ministre N’Guessan KOFFI, assurant l’intérim de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, qu’est revenue à la charge de l’allocution d’ouverture.
Selon lui, c’est une réunion statutaire qui permet de faire le bilan de toutes les actions entreprises au niveau du secteur d’Éducation-Formation. Les statistiques données visent à faire prendre conscience des avancées de notre système, mais aussi des difficultés à corriger.
« Les experts relèveront au cours de ce bilan les points forts de notre système, mais également les points faibles et les points d’attention.
En somme l’idéal, c’est de faire un bilan afin de voir comment le système éducatif se comporte dans notre pays. » A déclaré le représentant de la présidente de la cérémonie.
Le but de toutes ces études, c’est que les experts puissent approfondir les recherches et pouvoir, proposer des recommandations, afin que notre pays ait un système d’Éducation-Formation très performant.
BINATE Mamadou, coordonnateur de la Task force a procédé à la présentation du rapport de suivi du plan sectoriel Éducation-Formation.
Il a fait savoir que les revues sectorielles sont organisées pour partager avec la communauté nationale, les performances réalisées par le système éducatif, de mettre en lumière les conditions des parties prenantes et de négocier les attentes avec la communauté pour savoir comment conjuguer les efforts pour relever tous les défis du secteur éducatif national.
« La mission de tout système éducatif, c’est de mettre à la disposition du pays, des ressources humaines de qualités et productives. Dans notre évolution vers l’atteinte de cet impact final, il est important d’avoir des indicateurs permettant de mesurer les avancements vers notre objectif final », a déclaré l’inspecteur général de l’éducation nationale, en sa qualité de coordonnateur général de la Task force du secteur de l’Éducation-Formation.
Pour sa part, le ministre Adama DIAWARA a profité de l’occasion pour faire un plaidoyer pour le financement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Il a également décrié le manque de niveau des apprenants qui arrivent dans l’Enseignement supérieur. « Le mal est profond, les notions de base ne sont pas acquises, c’est un vrai problème fondamental. Il y a trop de lacunes chez les nouveaux étudiants ». A affirmé le ministre.
Adama DIAWARA a profité de l’occasion pour annoncer les nouvelles dispositions prises pour l’amélioration du niveau des étudiants. Ces nouvelles dispositions sont entre autres : les bacheliers orientés dans les universités publiques devront faire systématiquement un mois de mise à niveau et des cours de renforcement et des contrôles continuent comme au lycée. Il n’est plus question de faire un examen unique. Des interrogations écrites seront faites à chaque session de TD et elles vont compter 10 % dans la moyenne. Les devoirs de fin de semaine compteront pour 30 %. L’examen de fin de semestre quant à lui, comptera pour 60 %.
Source : JD Mag + TV
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