Enseignement technique / Quatrième réunion du comité paritaire de pilotage (CPP)

C’est au sein du Lycée Technique d’Abidjan Cocody qu’a eu lieu la quatrième réunion du Comité Paritaire de Pilotage (CPP) du partenariat en matière de Formation professionnelle, le mercredi 11 décembre 2024, sous la présidence de Patrick M’BENGUE, premier vice-président et représentant le Directeur de cabinet Moustapha Sangaré, président du CCP.

Cette réunion s’est articulée autour des programmes de l’École de la Deuxième Chance et de l’Académie des Talents.

L’objectif était de faire le bilan des actions menées depuis le début de l’année en matière de mise en œuvre opérationnelle de cette réforme, en passant en revue l’ensemble des décisions prises  et voir dans quelle mesure elles produisent des résultats sur le terrain, mais aussi de repositionner et de redéfinir la feuille de route 2025-2027, dans le cadre du Plan Triennale Budgétaire (PTB). Ce plan va permettre de suivre de façon fine les résultats des actions qui seront mises en œuvre pour améliorer la Formation Technique  et Professionnelle ainsi que l’Apprentissage.

Antoine TAHO, Secrétaire exécutif du CPP, a présenté le cadre général de cette activité, s’inscrivant dans la vision du ministre Guessan Koffi. « Cette instance est issue de la signature de la convention-cadre de partenariat entre le secteur privé et celui de l’Enseignement Technique, a la charge de mettre en relation l’école et l’entreprise à travers les professionnels du secteur privé et les acteurs de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (…) Nos travaux sont guidés par la vision du ministre N’Guessan KOFFI, qui est de repenser et revaloriser l’Enseignement technique et la Formation professionnelle. Dans cette vision, tous les acteurs doivent prendre leur place, aussi bien les acteurs du public que les acteurs du privé. »

Poursuivant, il a jugé le bilan satisfaisant. « Nous sommes très satisfaits du bilan parce que la réforme de l’Enseignement technique s’appuie sur le partenariat avec les professionnels du secteur privé. Notre souci était de faire en sorte qu’il y ait adéquation entre les deux entités et notre satisfaction vient du fait que le dialogue a été renforcé à tous les niveaux de manière à ce que les professionnels des métiers participent à l’élaboration des programmes de formation », s’est exprimé le Secrétaire exécutif du CPP.

Patrick M’BENGUE, 1er vice-président du CPP a dit l’importance du partenariat entre le secteur privé, le secteur productif, les entreprises et les systèmes de formation qui est indispensable afin de pouvoir produire des diplômés capables de supporter la trajectoire de développement des filières d’activité.

« Il est important que ce projet aboutisse, car derrière, c’est l’employabilité de toute cette jeunesse ivoirienne que nous sommes en train de construire autour des outils que nous sommes en train de mettre en œuvre. »

Selon lui, les fruits des efforts sont perceptibles. « Les statistiques ont été présentées et nous pensons qu’on a fait un saut en maturité. Nous avons non seulement amélioré l’accès à la Formation Professionnelle et Technique. Le genre a été amélioré, car la gente féminine est mieux impliquée dans ce type de formation, que ce soit le secteur tertiaire ou industriel. Globalement, le système de l’ETFP est de plus en plus en adéquation avec le secteur privé. »

Quant au président du Conseil National des Branches Professionnelles (CNBP) N’DRI Koffi, il s’est exprimé en ces termes : « Nous allons arrêter des décisions sur les perspectives de l’année 2025. Au niveau de ces perspectives dans le cadre du CNPB, nous venons d’avoir un siège, il nous faut nous rendre beaucoup plus visibles, faire en sorte que les branches professionnelles qui sont au nombre de 13 fonctionnent de façon efficace et que les animateurs de ces branches soient suffisamment représentatifs de l’entreprise pour mieux exprimer les besoins des entreprises à l’attention des Enseignements Techniques et Professionnelles. »

Au terme de cet atelier, un état des lieux sera fait, également une vision sera définie afin de permettre de redéfinir et de réécrire le PTB qui, en lui-même, est l’instrument budgétaire qui finance toutes les actions qui seront mises en œuvre au niveau de la Formation Professionnelle et Technique et l’Apprentissage.

Source : jdeditionsmagazine.tv