L’État burkinabè envisage la vaccination des enfants de 5 à 17 mois contre le paludisme, informe le ministre de la Santé, Jean Claude Kargougou qui s’est prononcé lors d’une conférence de presse tenue ce 27 juillet 2023, à Ouagadougou
La vaccination des enfants de 5 à 17 mois contre le paludisme c’est pour 2024. « Un million de doses permettront de couvrir les enfants de la cible dans 27 districts sanitaires identifiés en fonction de leurs fortes létalités et de l’incidence », confie le ministre de la santé Jean Claude Kargougou qui dit que « les enfants sont les couches les plus vulnérables ».
Par ailleurs, explique le ministre, au vu des résultats très satisfaisants de la recherche sur le vaccin R21 conduite au Burkina Faso par l’Unité de recherche clinique de Nanoro dirigée par le professeur Tinto, le Burkina Faso a homologué ce vaccin.
Pour Jean Claude Kargougou, il faut tout faire pour protéger les populations du paludisme, pour inverser la tendance quant au taux élevé des cas de paludisme. Dans ce sens, il a fait observer ceci : « Au cours de l’année 2022, notre pays a enregistré, 11 656 675 cas de paludisme avec 539 488 cas de paludisme grave et malheureusement 4 243 décès, dont 2 925 enfants de moins de 5 ans. »
Concernant les enfants de 3 à 59 mois, le gouvernement entend faire ce que le ministre de la Santé a appelé, « la Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) ». Il s’agit d’administrer à un intervalle d’un mois, des médicaments à ces enfants.
En fonction des données épidémiologiques et pluviométriques, le ministre Kargougou informe que « 19 districts ont été identifiés pour recevoir 5 cycles de la CPS et 4 cycles pour les 51 autres ».
L’autre information donnée par le ministre de la Santé au cours de la conférence de presse est la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) en campagne tous les trois ans.
« La dernière campagne qui a eu lieu en 2022 a permis la distribution de plus de 14 millions de MILDA », fait-il savoir. Il y a aussi le traitement préventif intermittent du paludisme chez la femme enceinte.
Source : aouaga
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