Le Ministère de la Santé à travers le Secrétariat technique One Health (ST-OH) organise à Ouagadougou, du 18 au 19 novembre 2024, un atelier de diffusion du plan d’action national et du plan de communication pour lutter contre la Résistance aux anti microbien (RAM), à Ouagadougou.
Présidé par la Directrice de Cabinet du Ministre de la Santé, Dr Liliane Gounabou, représentant le ministre de la Santé, cet atelier a réuni les représentants des différents ministères de l’approche One Health, les partenaires techniques et financiers, les ordres professionnels, les sociétés savantes et la société civile.
L’intérêt de cet atelier est de mieux faire connaître et comprendre la résistance aux antimicrobiens grâce à une action de communication, d’éducation et de formation pour lutter efficacement contre ce mal.
Dr Gounabou a expliqué le bien-fondé de la lutte multisectorielle contre la RAM. «La RAM est un problème complexe qui affecte la santé humaine, animale, végétale et environnementale et cette lutte nécessite une approche holistique et multisectorielle. Pour réduire la morbidité et la mortalité liées à la résistance antimicrobienne au niveau des différents secteurs concernés, le Burkina Faso a élaboré et met actuellement en œuvre le plan d’action national et un plan de communication de lutte contre la résistance aux antimicrobiens sur la période 2024-2026 », a-t-elle soutenu.
Pour le Secrétaire technique One Health, Dr Issaka Yaméogo, la semaine mondiale de lutte contre la RAM est une semaine très importante car la RAM est un problème de santé publique au niveau mondial, notamment quand les germes deviennent résistants aux antimicrobiens. Cela signifie que nous n’allons pas guérir des maladies qui peuvent se compliquer et entraîner la mort, a-t-il précisé.
Il a ajouté que l’atelier vise, non seulement à diffuser le plan d’action national et le plan de communication mais également de faire en sorte que ces plans aient les financements nécessaires pour permettre la mise en œuvre des activités en rapport avec la lutte contre la RAM.
Le représentant du Représentant de la FAO au Burkina Faso, Moussa Maïga a expliqué la raison du soutien de l’institution internationale. Pour lui, la FAO en tant qu’organisation multidisciplinaire, fournit aux pays un soutien intégré et cohérent pour leur permettre de renforcer leurs capacités et leurs moyens de gestion des risques liés à la RAM dans les secteurs de l’alimentation et de l’agriculture conformément aux cinq objectifs du Plan d’action de la FAO contre la résistance aux antimicrobiens sur la période 2021-2025.
Le représentant de la FAO a réitéré la disponibilité de la FAO à accompagner le gouvernement du Burkina Faso dans la lutte contre la RAM afin de contribuer à l’amélioration de la santé et le bien-être des Burkinabè.
La présidente de séance, Dr Liliane Gounabou, a félicité, au nom du ministre de la Santé, l’ensemble des parties prenantes pour l’élaboration et la mise en œuvre de ces deux plans.
Source : MshpBurkina
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