La Banque mondiale a organisé lundi 22 juillet 2024 une mission de supervision à Agboville, pour s’imprégner des réalités de la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (CMU), de la prise en charge du malade à la pharmacie, en vue de recueillir les besoins pour une meilleure opérationnalisation du système.
« On est venu, on a vu. On a parlé avec quelques malades qui ont pu bénéficier de la CMU. On voit que la CMU c’est une réalité en Côte d’Ivoire. On est aux côtés du gouvernement pour voir comment améliorer le système, comment mieux l’opérationnaliser pour que ça devienne une réalité pour tout le monde. Après cette visite, on va se mettre ensemble avec le ministre pour voir qu’est ce qu’on doit mettre en place pour mieux accompagner le gouvernement pour que la CMU continue à s’améliorer », a dit la cheffe de mission de la Banque mondiale, Dr Opope Oyaka Matala, à l’issue d’une visite au CHR.
Dr Opope s’est dite satisfaite de cette mission et a salué la volonté politique de la Côte d’Ivoire de faire de la CMU une réalité sur le terrain.
Elle a signifié que la mise en œuvre de la CMU est une réforme qui est « très complexe, ça prend du temps et c’est très difficile », au regard des expériences d’autres pays.
Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a remercié la Banque mondiale pour son appui dans la mise en œuvre de cette politique de santé publique qu’est la CMU.
« Avec la Banque mondiale, nous avons fait le parcours pour voir comment ça marche. Ce qu’on dit globalement, c’est que la CMU est bien engagée mais nous reconnaissons qu’il y a quelques améliorations à apporter pour plus de fluidité et d’efficacité. C’est l’objet de cette mission de la Banque mondiale », a relevé M. Dimba.
Il a recommandé des actions d’intensification de la communication autour de la CMU au niveau des pharmacies, des établissements sanitaires, des élus locaux, des communautés et de la presse pour dire qu’elle est acceptée.
La délégation de la Banque mondiale s’est aussi rendue au complexe socio-éducatif pour s’imprégner des services nutritionnels de base et de développement de la petite enfance. Elle était également dans le village de Copa pour s’enquérir de la mise en œuvre du programme de Financement basé sur la performance (PBF).
Source : AIP
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