Les démembrements de la direction de la santé vétérinaire dans certaines régions de la Côte d’Ivoire ainsi que des agents de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) ont entamé mardi 19 mars 2024 à Yamoussoukro un atelier de renforcement des capacités pour la riposte à la survenue d’événements zoo sanitaires.
Ces agents chargés de la surveillance épidémiologique de la santé animale et de la faune sauvage dans les zones comme Bouna, Man, Tai, Soubré et Grand-Lahou vont ainsi se former à l’identification des événements sanitaires sur le terrain, en particulier les fièvres hémorragiques virales, l’anthrax, les influenzas et les coronavirus au niveau de la faune sauvage.
A travers des outils qui leur seront présentés, ces acteurs, outre la reconnaissance des événements, pourront mieux procéder au rapportage des différents événements.
Selon le chef du service de la surveillance épidémiologique et de la riposte à la direction des services vétérinaires, Dr Douyeri Thierry Ouattara, 60 % des agents pathogènes qui causent des maladies humaines proviennent de la faune animale. Il a indiqué que chaque année, cinq nouvelles maladies dont trois d’origine animale surviennent chez les humains.
D’où l’importance de renforcer la surveillance épidémiologique de la faune sauvage et surtout d’anciens acteurs de terrain et d’encourager la synergie d’action.
« Il est apparu alors important que soient formés les acteurs qui sont à la base de l’information brute, les Eaux et Forêts, les ressources animales, en somme les acteurs de terrain, qui font remonter l’information pour qu’on puisse avoir une réponse rapide », a fait savoir le directeur régional des Ressources animales et halieutiques, Kouakou Yao.
Source : AIP
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