Des mécanismes de lutte contre le racket, l’absentéisme, le mauvais accueil et la précarité de l’hygiène hospitalière ont été mis en œuvre dans les 45 centres de santé du district sanitaire d’Agboville, à l’issue d’une série de rencontres de sensibilisation initiées par la direction départementale en charge de la Santé, à l’endroit des médecins chefs, des sages-femmes majors, des infirmiers majors et des préparateurs gestionnaires de pharmacie.
Selon le directeur départemental de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Oura Koffi, il est prévu des visites inopinées dans les centres de santé, des contrôles dans les services ainsi que des actes et ordonnances délivrés aux patients. Une équipe de veille et de recueil des plaintes dans chaque aire sanitaire, suivi de l’analyse des fiches de satisfaction des boîtes de suggestions, a été mis en place.
Des sanctions d’ordre administrative et disciplinaire ont été également prévues en cas de non respect des directives.
Pour l’aspect hygiène hospitalière, les agents de santé ont été exhortés à s’approprier la grille qualité du programme de Financement basé sur la performance (PBF) comme boussole afin de préserver un cadre de travail propre. Le tri des déchets, l’élimination des déchets, la propriété des bâtiments, des locaux et autour des clôtures ont été recommandés.
Pour poursuivre les actions de lutte contre ces pratiques, des réunions éclatées de restitution et des sensibilisations seront organisées à l’endroit des agents de santé sur les bonnes pratiques. Des formations sur les droits et responsabilités du personnel de santé et la responsabilité envers les patients vont être organisées.
Ces missions de sensibilisation des premiers responsables des centres de santé et des différents services ont été menées sur instructions du directeur de cabinet du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Aka Charles. L’objectif de ces échanges était de mettre en place des mécanismes pour lutter contre ces pratiques et de situer les responsabilités de chacun vis-à-vis de cette lutte.
Ces réunions ont démarré le 17 septembre et se poursuivent. Une mission de suivi de la mise en œuvre de ces mécanismes de lutte contre ces pratiques est réalisée par le directeur départemental en charge de la Santé, sous la supervision du directeur régional de la santé dans les 11 sous préfectures du département.
Source : AIP
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