Cent-cinquante prestataires de soins de santé issus des régions de la Bagoué, du Folon et du Kabadougou ont bénéficié d’une formation sur l’usage des outils de la Couverture maladie universelle (CMU), dans cadre d’un atelier de trois jours organisé à Odienné.
Selon le superviseur de l’activité, Dr Gbané Mory, il s’agissait de familiariser les participants, des médecins, des pharmaciens, des sages-femmes et des infirmiers, à l’utilisation des différentes feuilles de soins et autres bons pour une prise en charge optimale des assurés CMU.
L’atelier, tenu du 25 au 27 septembre 2024, s’inscrit dans le cadre des initiatives visant à permettre aux populations de jouir effectivement des avantages de ce système de protection sociale qui en entré dans sa phase de généralisation en 2019.
« Aujourd’hui, il s’agit d’accélérer pour que partout en Côte d’Ivoire les populations puissent en bénéficier et intègre cela dans leur quotidien. Votre mission est grande », a indiqué aux participants, le secrétaire général 2 de la préfecture d’Odienné, Stanislas Tchimondan, procédant à l’ouverture de l’atelier au nom du préfet.
Le directeur régional de la Santé du Kabadougou, Dr Alfred Yao Ablo, a rappelé la responsabilité pour les bénéficiaires d’être des pairs éducateurs dans les différents centres de santé où ils sont en fonction.
Obligatoire pour toutes les personnes vivant en Côte d’Ivoire la Couverture maladie universelle est un des grands piliers phares de la politique sociale du gouvernement. Le système comprend deux régimes. Un régime général de base (RGB), contributif, à raison de 1 000 FCFA par mois et par personne, ainsi qu’un régime d’assistance médicale (RAM), non contributif, pour les personnes démunies qui étaient exclues du système de santé.
Officiellement, plus de 14 millions de personnes sont enrôlées à la CMU, à ce jour. Le gouvernement multiplie les initiatives en vue de l’atteinte de l’objectif de plus 20 millions d’enrôlés d’ici la fin 2024. La dernière initiative est la création des comités locaux de la Couverture maladie universelle dans les sous-préfectures, pour une plus grande proximité avec les populations.
Source : AIP
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