Des chercheurs et experts en santé se sont réunis, vendredi 01 décembre 2023, au cours d’un atelier pour approfondir les discussions sur les questions liées à la faune sauvage en vue de contribuer sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.
Selon la responsable de l’analyse des risques, Dr Arlette Dindé, cette rencontre d’échanges s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du volet recherche du programme CGIAR « Protecting human through a one health approach » visant à comprendre les défis de la surveillance de la faune sauvage et les déterminants sociaux et nutritionnels de la consommation de viande d’animaux sauvages dans le pays.
Environ 60,8% de la population vivant autour des parcs protégés estiment que la faune ne peut pas transmettre des maladies, tandis que 53% des ménages ne seraient pas prêts à cesser de consommer de la viande de brousse, a constaté Dr Dindé.
Pour elle, il est plus que nécessaire pour les acteurs de la santé d’accorder une attention particulière à la préservation de la faune sauvage afin mettre fin à cette menace sanitaire à l’interface homme-faune sauvage.
Le directeur général du Centre suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire, Pr Bassirou Bonfoh, s’est félicité des progrès de la Côte d’Ivoire qui a su prendre des mesures juridiques pour renforcer la protection de la faune et la consommation de viande de brousse.
Cet atelier a permis aux participants de partager leurs expériences et d’échanger en plénière sur les principaux défis et questions de recherche impliquant les réseaux d’acteurs travaillant autour de la faune sauvage.
Source : AIP
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