-Plus de 79 000 enfants de zéro à cinq ans sont visés pour le premier passage des journées nationales de vaccination (JNV) 2023 contre la poliomyélite dans la région de l’Indénié-Djuablin, a fait savoir le directeur départemental de la Santé, de l’Hygiène publique, Touré Gaoussou, jeudi 21 septembre 2023, lors d’une réunion d’information et de sensibilisation tenue à la préfecture d’Abengourou.
La campagne de vaccination contre la poliomyélite débute ce vendredi et prend fin lundi. Elle est organisée avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la direction de coordination du Programme élargi de vaccination (DC-PEV). Le vaccin est administré par voie orale avec deux gouttes déposées dans la bouche de l’enfant. Il est gratuit.
Selon Dr Touré, les agents vaccinateurs seront sur le terrain, particulièrement au préscolaire, au primaire et feront également du porte-à-porte dans les domiciles pour donner des gouttes aux enfants. Ils seront dans les marchés et dans les gares routières dans tous les endroits pour qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte.
« Aucune localité ne sera oubliée. Toutes les aires des centres de santé et tous les villages sont concernés et les équipes iront dans les hameaux, même reculés », a-t-il rassuré.
Le représentant du directeur régional de la Santé a indiqué que l’objectif, c’est de faire en sorte que les enfants naissent et grandissent en bonne santé avec toutes leurs facultés tant au niveau mental que moteur afin qu’ils puissent se déplacer aisément.
En 2020, l’OMS a déclaré qu’il n’y avait plus de poliomyélite en Côte d’Ivoire due aux sources sauvages de poliomyélite qui ont été combattues. Deux ans après, en 2022, le pays a constaté, selon Dr Touré, des cas de poliomyélite et les tests ont montré que c’est dû au virus vaccinal.
Deux cas dérivés du vaccin ont été découverts cette année (2023) à Doropo et à Bouna. Des campagnes de vaccination ont été menées au niveau des quatre districts du nord. Soucieux de sa population, l’État a décidé que l’ensemble du pays puisse bénéficier du vaccin.
« Si nous voulons que cette transmission s’arrête, il faut que chacun puisse faire vacciner son enfant », a conseillé le spécialiste de la santé.
Le directeur régional de la Santé a demandé à chacun, aux leaders des communautés, les guides religieux à s’impliquer dans la campagne pour le bien-être des enfants et à être les ambassadeurs dans leurs communautés, dans leurs familles et leur entourage pour porter l’information et faire en sorte que l’opération de vaccination soit une réussite dans la région de l’Indénié-Djuablin.
Source : AIP
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