La Côte d’Ivoire a opéré un bon qualitatif dans la gestion de la communication des risques et engagement communautaire en obtenant pour chacun des indicateurs en matière de riposte aux urgences de santé publique la note de 3/5, a révélé le représentant du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, le directeur de cabinet, Dr Koffi Aka Charles.
« Sur les trois indicateurs, à savoir le système de communication de risques et mobilisation sociale en situation d’urgence, ensuite la coordination et la communication, et enfin l’engagement communautaire, la Côte d’Ivoire a obtenu pour chacun des indicateurs la note trois sur cinq (3/5) », s’est félicité Dr Koffi, lors de la rencontre annuelle du Réseau régional des chargés de Communication des risques et engagement communautaire (CREC) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenue mardi 16 avril 2024 à Abidjan.
Des notes largement supérieures à celles obtenues lors de l’évaluation externe conjointe de 2016, où le pays était pratiquement pour tous les indicateurs à 2/5. Et mieux, sur les 19 domaines techniques notés lors de cette évaluation externe conjointe, le groupe de la Communication des risques et engagement communautaire (CREC) est la meilleure à l’analyse des performances, a poursuivi Dr Aka Koffi.
S’exprimant au nom du directeur général de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), Dr Babacar Fall s’est félicité des progrès réalisés par le CREC en matière de riposte aux urgences de santé publique.
Il a salué l’évolution des indicateurs en matière de communication des risques et engagement communautaire, signalant que depuis la création du réseau en 2019, la plupart des pays de la CEDEAO ont passé le cap de 3/5.
Selon lui, l’amélioration des ces indicateurs est due à la collaboration entre les chargés de communication des Etats membres qui échangent des documents et partagent leurs expériences dans cette lutte contre les épidémies.
Durant ces quatre jours de réflexion organisée par le Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM), il sera question d’évaluer les systèmes CREC de chaque État membre de la CEDEAO, de partager la base de données finale des messages clés développés à Monrovia et de renouveler les instances du réseau.
Source : AIP
laissez un commentaire