L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers le Centre d’Urgence pour la lutte contre les Maladies animales transfrontalières (ECTAD) a organisé un atelier sur l’harmonisation transfrontalière pour l’éradication de la peste des petits ruminants (PPR) en Afrique de l’Ouest à l’attention d’une trentaine d’experts du lundi 06 au mercredi 08 novembre 2023, à Grand-Bassam.
L’objectif visé au terme de cette rencontre est d’établir un cadre cohérent et collaboratif entre les pays du bassin du fleuve Mano, en renforçant leur capacité collective à contrôler et à gérer la peste des petits ruminants et à réduire son impact sur la santé animale, les économies rurales et à contribuer à assurer la sécurité alimentaire.
Au terme de l’atelier d’harmonisation transfrontalières pour l’éradication de la PPR dans les pays membres de l’Union du fleuve Mano River, les experts ont recommandé entre autres la coordination des activités de surveillance sur les protocoles, les modalités de partage des informations épidémiologiques et l’identification des zones à risque et d’exposition au virus de la PPR.
Ils suggèrent également que les pays mettent à jour leurs plans stratégiques nationaux en tenant compte des progrès réalisés afin de les faire valider par les autorités compétentes pour leur utilisation dans le plaidoyer et la mobilisation des ressources pour soutenir leur mise en œuvre.
L’ambassadeur Seydou Cissé, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès de la FAO, du Fonds international de développement agricole (FIDA) et du Programme alimentaire mondial (PAM), par ailleurs coordonnateurs du groupe de représentants amis de l’éradication de la PPR, s’est félicité du plaidoyer formulé à l’intention des partenaires financiers que sont l’Union Européenne, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) en vue de l’éradication de la PPR.
La peste des petits ruminants est une maladie virale, hautement contagieuse et transfrontalière. Elle se caractérise par des taux de morbidité et de mortalité élevés et engendre de graves conséquences économiques dans plus de 70 pays dans le monde.
En Côte d’Ivoire particulièrement, cette maladie est responsable de la mort de 18 000 animaux représentant une perte d’environ de 26 milliards de francs CFA pour les caisses de l’État.
Source : AIP
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