La Fondation ”Cœur de grâce” a organisé, les 14 septembre et 12 octobre 2023, des séminaires de formation à l’attention de 25 infirmiers et sages-femmes sur la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA) à Dimbokro.
La secrétaire générale de la fondation, Esther Desarmes Douyeré, a rappelé que le premier module qui s’est déroulé le 14 septembre a porté sur « Le diagnostic de l’HTA ». Les infirmiers et sages-femmes ont reçu les connaissances nécessaires afin de poser le bon diagnostic et de déterminer le grade (1, 2 ou 3) de l’hypertension artérielle et les facteurs de risque associés.
Le deuxième module de formation des paramédicaux sur la prise en charge de l’hypertension artérielle s’est tenu le 12 octobre sur le thème « Traitement de l’HTA ».
Au terme de ce module, les infirmiers et sages-femmes ont reçu les nouvelles recommandations concernant le traitement (non médicamenteux et médicamenteux) de l’hypertension artérielle et sur le traitement des cas particuliers liés à l’hypertension artérielle.
Au terme des deux séances, les participants ont reçu chacun une attestation de formation et un kit composé d’un tensiomètre électronique, un ruban (pour la mesure du périmètre ombilical), un registre (recenser les cas difficiles et les référer), une documentation sur l’HTA et les nouvelles recommandations sur les traitements.
En outre, la Fondation Cœur de Grâce, en partenariat avec celle d’Orange Côte d’Ivoire, a organisé une journée de sensibilisation et de dépistage de l’hypertension artérielle et du diabète au profit de la population de Dimbokro, vendredi 13 octobre.
Méconnue ou mal soignée, l’HTA peut causer de graves dommages au cerveau, au cœur, aux yeux, aux artères et aux reins pour constituer une source de complications aboutissant à des invalides précoces ou des décès. Avec un taux de prévalence hospitalière de 25 à 30%, elle est la première cause de décès prématuré et de handicap dans le monde.
La fondation Cœur de grâce est une association à but non lucratif dont l’objet est de promouvoir la santé du cœur et des vaisseaux en Côte d’Ivoire.
Source : AIP
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